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Critique de Jipi


Greg-Egan suppose comme réalisable la migration numérisée de certains de ses contemporains sur des milliards de planètes originelles reconstituées dans un ordinateur.

Une copie qui en relation avec la puissance de calcul de l'environnement que son modèle lui aurait attribuée à partir de son monde réel, serait alors capable de se réaliser dans un espace virtuel à grande vitesse.

Tous les modèles organiques pourraient rester en contact avec chacune de leurs copies virtualisées à condition de pouvoir comprendre leurs évolutions à long terme, puisque notre histoire liée au contrainte de son espace temps ne défilerait qu'à son rythme.

C'est à dire tributaire d'un parcours contingent et séquentiel beaucoup plus modéré, n'ayant plus aucun rapport avec la vitesse d'exécution surdimensionné de l'événementiel de chaque copie numérisée, boostée par la programmation de son géniteur désirant connaitre son devenir plus rapidement.

Chaque planète formatée sur un disque dur, mettrait en ligne par l'intermédiaire de ses propres instructions son programme source générant sa propre histoire dont chaque copie c'est à dire chaque humain reconstitué deviendrait une simulation de toutes les combinaisons possibles de chacun de leur concepteur bloqué en salle machine.

Le tout servant de passerelle à des milliards de données futuristes interactives entre un archétype organique prisonnier de son époque et ses différentes copies, dont la mission globale serait de constituer un univers absolu.

Nous deviendrions alors les spectateurs passifs de notre futur dans un cosmodrome fictif ou tout pourrait se réaliser en mode accéléré.
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