AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations sur American War (12)

... elle comprenait que les malheurs de la guerre représentaient le seul véritable langage universel au monde. Ces locuteurs vivaient à des endroits différents de la planète, les prières qu'ils récitaient n'étaient pas les mêmes, et les superstitions vides de sens auxquelles ils s'attachaient n'étaient pas les mêmes, et pourtant, elles étaient semblables. La guerre les brisait de la même manière, leur inspirait la peur, la colère et la vengeance de la même manière. En temps de paix et de bonne fortune, ils ne se ressemblaient en rien, mais une fois privés de tout, ils devenaient frères. Le slogan de la guerre tel qu'elle l'avait appris était simple : si ça avait été vous, vous n'auriez pas agi différemment.
Commenter  J’apprécie          50
Il lui semblait raisonnable de chercher la sécurité, de chercher un endroit où s'abriter des bombes, des Oiseaux et des dommages quotidiens de la guerre, mais quelque part dans sa tête, une idée commença à germer : peut-être que cette quête de sécurité n'était qu'une autre forme de violence - la violence de la couardise, du silence et de la soumission. Après tout, qu'est-ce que la sécurité sinon le bruit des bombes qui tombent sur la maison de quelqu'un d'autre ?
Commenter  J’apprécie          10
Après tout, qu'est-ce que la sécurité sinon le bruit des bombes qui tombent sur la maison de qelq'un d'autre ?
Commenter  J’apprécie          10
Si tu prends les armes pour te battre pour une cause, tu as intérêt à ne pas changer d'avis. Que tu aies raison ou tort, tu assumes ce pour quoi tu te bats et tu ne changes jamais, jamais d'avis (p219)
Commenter  J’apprécie          10
Après tout; qu'est ce que la sécurité sinon le bruit des bombes qui tombent sur la maison de quelqu'un d'autre.
Commenter  J’apprécie          10
Karina détestait voir les veuves en noir. A ses yeux, elles faisaient d'elles-mêmes des reliques, figées dans un respect permanent pour des hommes imprundents, insensés ou simplement malchanceux, qui reposaient six pieds sous terre pour toujours.
Les maris ne portaient jamais de noir. Les maris n'étaient jamais réduits à cette déclaration passive, jamais obligés d'avoir l'air triste partout où ils allaient pour le restant de leurs jours, comme de véritables symboles de deuil sur pattes. Les maris avaient le droit de s'emporter, de se mettre en colère, de venger leur perte en infligeant à d'autres ce qu'on leur avait infligé.
Commenter  J’apprécie          00
Enfant, je vivais avec mes parents, mon frère et ma soeur dans une petite maison au bord de la mer du Mississippi. A l'époque, j'étais heureuse.
Commenter  J’apprécie          00
Le soleil a traversé un pélerinage de nuages pour venir braquer son oeil imperturbable sur la mer du Mississipi.
Commenter  J’apprécie          00
They wore tattered uniforms of no consistent color or style, composed of whatever was available to them – black jeans, cargo vests, duck hunter’s camouflage, fatigues from foreign armies smuggled aboard the aid ships at the request of the rebel leaders. Their weapons were also smuggled in, or else salvaged from the attics and basements of parents or grandparents – the guns often older than the boys who carried them. They were, to a man, untrained and ill-equipped, and ahead of them to the west lay certain death at the hands of a superior army. But behind them, in the dead-end towns where they were born, lay a slower kind of death – death at the hands of poverty and boredom and decay.
Commenter  J’apprécie          00
The waking hours were the most unkind. She lay still in bed, the mind aflame, the body paralyzed, unable to face the day. She clutched her mother’s butterfly brooch in her hand, its faded emerald stones smooth under her fingers. The nurses let her keep it, after they ripped the pin from its back.
This was in the days before – before Julia Templestowe became the rebel SOuth’s first martyr, its first killer, the patron saint of its war. It is often forgotten. There’s always a before.
The rebels recruited her with the bandages still fresh around her wrists. They found her in a bar on Farish Street across from the abandoned Alamo Theatre, its blue vertical sign missing its first and last letters. She was wearing a stranger’s throwaway dress, given to her by one of the nurses. She was drunk and alone once again with the terrible illness in her brain.
They knew how to find the ones who were most likely to do it. They kept watchers in the hospitals, where they looked for suicide attempts, and in the schools, where they looked for outcasts, and in the churches, where they looked for hard-boiled extremists feverish with the spell of the Lord.
From these, they forged weapons.
On the day the President was set to come to Jackson, they drove Julia to an abandoned farmhouse ten miles south of the city, where they outfitted her for death. She was to go in the guise of a pregnant woman. Within the cavity of her false belly they packed a thick paste of fertilizer and diesel fuel, planted with seeds of iron nail. They called it a farmer’s suit. A wire ran up along her chest and back down her left arm, covered by the sleeve of her shirt, and ending at a detonator taped to her wrist.
They’ll remember you for ever, they told her. When this is over they’ll build cities in your name.
Commenter  J’apprécie          00





    Autres livres de Omar El Akkad (1) Voir plus

    Lecteurs (252) Voir plus



    Quiz Voir plus

    Les plus grands classiques de la science-fiction

    Qui a écrit 1984

    George Orwell
    Aldous Huxley
    H.G. Wells
    Pierre Boulle

    10 questions
    4872 lecteurs ont répondu
    Thèmes : science-fictionCréer un quiz sur ce livre

    {* *}