L'épaisseur de ce livre m'a d'abord un peu inquiétée...Et puis je suis entrée dans l'histoire et je ne l'ai plus lâché!
Fin des années 40, l'automobile club du Caire accueille les grosses huiles d'Egypte, parfois même le roi en personne, pour des soirées spéciales.
Evidemment, une armada d'employés, de serveurs mal payés, mal traités, servent ces personnes sous l'égide de El-Kwo, le redoutable chambellan, qui n'hésite pas à employer des châtiments corporels, et à humilier le personnel.
Dans ce roman
Alaa El Aswany évoque quelques personnages plus ou moins corrompus, plus ou moins honnêtes, des familles impactées par le pouvoir des grands, et des femmes soumises aux hommes.
Quelques uns se rebellent, et c'est alors que les puissants emploient tortures et emprisonnements, afin de continuer à régner sur le peuple.
Les chapitres se suivent, évoquant l'un ou l'autre personnage, et se terminent sur un rebondissement appelant une suite qui arrive un peu plus tard.
C'est une peinture impitoyable de l'injustice sociale.
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