À la lecture du synopsis, je m'attendais à un livre aussi bouleversant, passionnant, et fascinant qu'«
Aurora Kentucky», de
Carolyn D. Wall ou «
Le confident», d'
Hélène Grémillon (mes deux coups de coeur de cet été). J'ai été très déçue.
Le livre est exempt de longueurs, c'est pour moi, l'un des rares points positifs.
Sonia Elbèze nous décrit des personnages superficiels qui passent leur temps à se chercher, à hésiter, à se demander quoi faire, à vouloir quelque chose et à faire le contraire. Ils ont entre trente et quarante ans, et on les croirait encore au lycée. Ils ne sont pas vraiment matures.
J'ai trouvé cette société assez négative: on y prône le «mieux vaut être mal accompagné que d'être seul», et ça me dérange. Se contenter de pis-aller, c'est mentir à quelqu'un, le blesser, et se mentir à soi-même. Cette société n'arrive pas à évoluer, ne se remet pas en question, passe son temps à ressasser, à se lamenter. Malheureusement, il me semble que beaucoup de gens sont ainsi dans la vie.
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