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Critique de Poulainceline


Daniel Deronda est le dernier roman que George Eliot a terminé et le seul se déroulant à son époque, sous le règne de la reine Victoria. Dans ce livre, cette autrice nous présente à la fois d'une satire sociale et d'une oeuvre moraliste. George Eliot mêle deux intrigues, l'histoire anglaise et l'histoire juive, racontant le destin de deux héroïnes fort différentes, la blonde Gwendolen et la brune Mirah, entre lesquelles le coeur du héros balance. A travers ce livre, elle nous présente sous un jour favorable un courant kabbaliste de la pensée juive à l'origine du sinonisme. Écrit à une époque où le sionisme chrétien, appelé alors Restaurationnisme, avait de nombreux partisans, son roman a eu une certaine influence sur le sionisme juif ultérieur. Lors de la publication du livre, la « partie juive » du roman est accueillie avec perplexité par les lecteurs non-juifs, qui forment la majorité des lecteurs d'Eliot. La description de Juifs sympathiques, et la comparaison effectuée par Eliot entre le monde des Juifs et la société britannique provoquent une réaction hostile à cette partie du livre. le fait de parler de la cause sioniste semble l'opportunité pour George Eliot de corriger une injustice historique, à une époque où les éléments progressistes voient la libération nationale des peuples comme positive.
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