Daniel Deronda, tome 1

En définitive, Grandcourt était redoutable - c'était un magnifique lézard d'une espèce jusque-là inconnue, pas du genre vif, à se précipiter comme une flèche. Mais Gwendolen ne savait pratiquement rien des lézards, et l'ignorance donne un large éventail de possibilités.

Mais ce n'était pas de la douleur qu'elle éprouvait : elle s'était mise dans un état proche de celui où elle était à la table de jeu, lorsque Deronda la regardait et qu'elle commençait à perdre.

Ce que je souhaite te voir obtenir, c'est un passeport pour la vie

Il est possible de ressentir un vif amour de soi sans être satisfait de soi et même en étant d'autant plus mécontent de soi que l'on se soucie au plus haut point de son petit noyau de sensibilité égoïste ; mais Gwendolen ne connaissait rien d'un tel conflit intérieur.

Une dispute, ça peut des fois se terminer avec le fouet, mai ça commence toujours avec la langue, et ça, c'est les femmes qu'en ont le plus.

Par une belle soirée, vers la fin de juillet, Deronda faisait de l'aviron, seul, sur la Tamise.

Mais elle n'avait pas plus tôt parlé que son visage et son cou s'empourprèrent ; et Deronda rougit lui aussi, car il était conscient que, dans cette petite affaire du collier, il avait pris une liberté contestable.

Il s'agit d'un projet complètement insensé. On provoque un homme en duel pour moins que ça.

Telle était l'histoire de Deronda, pour autant qu'il la connût, jusqu'à l'époque de son séjour à Leubronn, où il avait vu Gwendolen Harleth à la table de jeu du casino

Je ne danserai que le quadrille. C'est ce que j'ai dit à M. Clintock. Je ne danserai la valse et la polka avec personne.