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Critique de jwpack
Les initiations sont toujours importantes. Il s'agit de mon baptême de lecture commune. Comme toute première fois, une adaptation doit, à l'occasion, se faire. L'horaire entre le Québec et la France est à certains moments complexe à gérer. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle cette chronique avait été repoussée.
C'est une LC avec Laetitia du blogue « Sous le feuillage ». Nous avons lu « Paradise » de Simone Elkeles. Parut aux éditions « La Martinière jeunesse » en janvier 212. Il contient 319 pages.
Après la lecture du livre, il y a plusieurs points qui ressurgissent. Tout d'abord, cette oeuvre est remplie de surprise. C'est l'un des plaisirs qu'il apporte et je dois admettre que c'est très bien réussi. Bon, évidemment, je ne peux gâcher votre joie de découverte, donc je n'expliquerai pas cet argument plus en longueur. Vous devrez le parcourir vous même pour le constater.
Les personnages ont été bien décrits. Chacun, à leurs façons, vit des drames. Que ce soit la famille de Caleb qui doit faire face aux jugements de leur petite communauté, car leur fils est un ex-prisonnier, ou bien Maggie qui doit réapprendre à fonctionner malgré son handicap. Un accident se répercute aussi sur l'entourage proche, les amis, la maisonnée. L'élément clé du roman est très bien exploité dans les caractères des personnages.
La plume se veut facile, ce que j'ai apprécié. On ne se casse pas la tête pour déchiffrer. L'auteur laisse la place à l'oeuvre et ne tente pas de se prendre pour une poète. Ce qui est intéressant se situe surtout dans la forme. Les principaux héros, Caleb et Maggie, ont la parole, à tour de rôle. du point de vue de la technique, nous sommes donc devant une narration-héros alternée et simultanée, en d'autres termes : c'est écrit à la première personne au présent du singulier, alterné entre deux protagonistes. Ils nous racontent ce qu'ils vivent, ce qu'ils voient au moment des faits.
Pour Laetitia, ce fut un coup de coeur. Malheureusement, pour ma part il y a quelques facettes que j'ai moins aimées. Maggie et Caleb connaissent une histoire d'amour. J'ai trouvé cet aspect trop facile. À la limite du réaliste. Comme on me l'a rappelé, c'est de la littérature jeunesse, alors c'est normal que ce soit un peu « rose ».
Je dirais que le thème principal est l'altruisme. Ça peut sembler étrange puisqu'on tient pour acquis qu'il s'agit de romance. Par contre, ce dévouement est poussé à l'extrême et l'auteur étire l'élastique très très loin. Ce qui m'a un peu laissé perplexe.
Finalement,
Je conseille fortement ce livre. Malgré les petits points mitigés, ce fut un agréable moment. Je me suis même pris à philosopher par la suite sur la nature humaine. Une lecture légère, mais qui amène des réflexions intenses. 9 sur 10.
On aime : les personnages, l'intrigue, les oeuvres qui emmènent la réflexion, la plume
On n'aime pas : certains aspects irréalistes
Lien : http://www.sergeleonard.net/..
C'est une LC avec Laetitia du blogue « Sous le feuillage ». Nous avons lu « Paradise » de Simone Elkeles. Parut aux éditions « La Martinière jeunesse » en janvier 212. Il contient 319 pages.
Après la lecture du livre, il y a plusieurs points qui ressurgissent. Tout d'abord, cette oeuvre est remplie de surprise. C'est l'un des plaisirs qu'il apporte et je dois admettre que c'est très bien réussi. Bon, évidemment, je ne peux gâcher votre joie de découverte, donc je n'expliquerai pas cet argument plus en longueur. Vous devrez le parcourir vous même pour le constater.
Les personnages ont été bien décrits. Chacun, à leurs façons, vit des drames. Que ce soit la famille de Caleb qui doit faire face aux jugements de leur petite communauté, car leur fils est un ex-prisonnier, ou bien Maggie qui doit réapprendre à fonctionner malgré son handicap. Un accident se répercute aussi sur l'entourage proche, les amis, la maisonnée. L'élément clé du roman est très bien exploité dans les caractères des personnages.
La plume se veut facile, ce que j'ai apprécié. On ne se casse pas la tête pour déchiffrer. L'auteur laisse la place à l'oeuvre et ne tente pas de se prendre pour une poète. Ce qui est intéressant se situe surtout dans la forme. Les principaux héros, Caleb et Maggie, ont la parole, à tour de rôle. du point de vue de la technique, nous sommes donc devant une narration-héros alternée et simultanée, en d'autres termes : c'est écrit à la première personne au présent du singulier, alterné entre deux protagonistes. Ils nous racontent ce qu'ils vivent, ce qu'ils voient au moment des faits.
Pour Laetitia, ce fut un coup de coeur. Malheureusement, pour ma part il y a quelques facettes que j'ai moins aimées. Maggie et Caleb connaissent une histoire d'amour. J'ai trouvé cet aspect trop facile. À la limite du réaliste. Comme on me l'a rappelé, c'est de la littérature jeunesse, alors c'est normal que ce soit un peu « rose ».
Je dirais que le thème principal est l'altruisme. Ça peut sembler étrange puisqu'on tient pour acquis qu'il s'agit de romance. Par contre, ce dévouement est poussé à l'extrême et l'auteur étire l'élastique très très loin. Ce qui m'a un peu laissé perplexe.
Finalement,
Je conseille fortement ce livre. Malgré les petits points mitigés, ce fut un agréable moment. Je me suis même pris à philosopher par la suite sur la nature humaine. Une lecture légère, mais qui amène des réflexions intenses. 9 sur 10.
On aime : les personnages, l'intrigue, les oeuvres qui emmènent la réflexion, la plume
On n'aime pas : certains aspects irréalistes
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