Quelle douceur que se promener sans hâte, déambuler nonchalamment le nez en l'air, s'attarder sur la devanture de magasin ou sur la silhouette d'un passant. Ah flâner dans les rues d'une ville, quel charme, quel plaisir.
Pourtant, conjuguée au féminin, la flânerie se teinte souvent de subversion, tant l'espace urbain reste encore, dans certaines régions du monde, réservé aux hommes.
Dans son essai,
Lauren Elkin nous invite à musarder de Paris à New York, en passant par Tokyo ou Venise, sur les pas de
George Sand,
Virginia Woolf ou encore d'Agnès Varda. On ne saurait imaginer meilleures compagnes de voyages.
Entre
journal intime, essai sociologique et parcours littéraire, « Flâneuse » se révèle être autant une invitation au voyage qu'une proposition à affirmer sa présence au monde. Un cadeau de l'auteure à ses lecteurs.
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