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Critique de HORUSFONCK


J'ai acheté et lu American Psycho, vers la fin du vingtième siècle.
Je n'utilisais pas encore Internet, et avec qui partager le sentiment, le goût que m'avais laissé la lecture du roman de Brett Easton Ellis?
Je lis dans les critiques babeliotes, que certains ou certaines n'ont pu aller au bout d'un livre dont certaines scènes sont insoutenables, et que d'autres ont détesté le bouquin.
Je les comprend.
Mais quelle autre façon avait Easton Ellis de montrer cette horreur américaine que, bien des années avant, avait clamé Erskine Caldwell, Horace Mac Coy, Don Tracy ou même John Steinbeck?
Bateman n'est que ce prurit généré par une économie de marché, magnifiée par l'ère Reagan, cet acteur devenu président et chantre des yuppies.
Bateman, le propre-sur-lui, le raffiné, le financier jeune et "pepsodent", qui commet des actes innommables mais somme-toute logiques. Bateman, qu'on a élevé dans cette élite pour laquelle il est défendu d'être faible, inutile et pauvre.
Bateman restitue toute cette horreur ordinaire, qui perdure dans ce début de vingt-et-unième siècle. Ce cauchemar qui amène un chef d'état à réclamer un mur.
Alors oui, American Psycho n'est pas nécessairement lisible par tout le monde! mais ce n'est qu'un livre et il ne faut lui accorder que cela... Tout cela. Et c'est loin d'être confortable.
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