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Critique de Brice_B
L'été est propice à ces plaisirs rares, souvent annuels, qui riment avec vacances, farniente, monoï, sable chaud et bord de mer. C'est au boulot mais avec un farouche besoin d'évasion que je me suis plongé dans le dernier roman de R.J. Ellory, avec la même impatience et la même excitation qu'à l'aube d'un voyage vers des horizons estivaux. Quel plaisir !
Dans la fin des années 50, l'agent spécial Michael Travis du FBI obtient une promotion au grade d'agent spécial senior juste avant d'être envoyé à Seneca Falls par son superviseur, une petite bourgade du Kansas où le cadavre d'un homme encore non identifié a été retrouvé dans un cirque fraîchement installé. Charge à cet agent de l'Unité X, sélectionné par Hoover lui-même, d'évaluer s'il s'agit d'un crime fédéral nécessitant l'arrivée de renforts du FBI, où si les autorités locales suffisent.
Sur place, l'enquête patine un peu. Travis est un homme comme le FBI les aime, rigide et procédurier, qui respecte à la lettre les instructions qu'on lui fourni mais manque un peu d'imagination, comme lui indiquera le grand patron. Il faut dire que le jeune homme traîne des ombres difficiles à porter, et le fait que sa mère ait été exécutée pour avoir assassiné son mari violent en lui plantant un couteau dans l'oeil devant son fils n'y est sûrement pas étranger.
Le cirque n'a rien d'ordinaire puisqu'il s'agit d'une troupe de marginaux, allant d'un nain mentaliste à un magicien dont chaque main possède sept doigts, qui se fait appeler Carnaval Diablo. C'est avec Doyle son directeur et sa femme Valeria qu'il échangera le plus, dans cette ambiance particulièrement troublante, presque magique, ébranlant sa rigueur cartésienne et ses croyances profondément ancrées sur la grandeur morale de son travail au FBI.
Il faut être patient avec ce roman car, comme souvent avec Ellory, l'araignée tisse patiemment sa toile avant d'attraper le lecteur dans les derniers chapitres pour n'en faire qu'une bouchée. Ne vous laissez pas berner par une enquête en apparence paisible, car c'est un monde qui va bientôt voler en éclat lorsque l'auteur grattera le vernis du FBI pour nous révéler sa vraie nature. Magistralement diabolique.
Dans la fin des années 50, l'agent spécial Michael Travis du FBI obtient une promotion au grade d'agent spécial senior juste avant d'être envoyé à Seneca Falls par son superviseur, une petite bourgade du Kansas où le cadavre d'un homme encore non identifié a été retrouvé dans un cirque fraîchement installé. Charge à cet agent de l'Unité X, sélectionné par Hoover lui-même, d'évaluer s'il s'agit d'un crime fédéral nécessitant l'arrivée de renforts du FBI, où si les autorités locales suffisent.
Sur place, l'enquête patine un peu. Travis est un homme comme le FBI les aime, rigide et procédurier, qui respecte à la lettre les instructions qu'on lui fourni mais manque un peu d'imagination, comme lui indiquera le grand patron. Il faut dire que le jeune homme traîne des ombres difficiles à porter, et le fait que sa mère ait été exécutée pour avoir assassiné son mari violent en lui plantant un couteau dans l'oeil devant son fils n'y est sûrement pas étranger.
Le cirque n'a rien d'ordinaire puisqu'il s'agit d'une troupe de marginaux, allant d'un nain mentaliste à un magicien dont chaque main possède sept doigts, qui se fait appeler Carnaval Diablo. C'est avec Doyle son directeur et sa femme Valeria qu'il échangera le plus, dans cette ambiance particulièrement troublante, presque magique, ébranlant sa rigueur cartésienne et ses croyances profondément ancrées sur la grandeur morale de son travail au FBI.
Il faut être patient avec ce roman car, comme souvent avec Ellory, l'araignée tisse patiemment sa toile avant d'attraper le lecteur dans les derniers chapitres pour n'en faire qu'une bouchée. Ne vous laissez pas berner par une enquête en apparence paisible, car c'est un monde qui va bientôt voler en éclat lorsque l'auteur grattera le vernis du FBI pour nous révéler sa vraie nature. Magistralement diabolique.
