En toute humilité, il faut reconnaitre que si l'on considère "L.A Confidential" comme étant le point d'orgue du Quatuor de Los Angeles, on s'attend à être déçu par "White Jazz"...
Un peu ; du moins....
Mais c'est là que notre humilité entre en jeu,.
Car si "White Jazz" est en dessous de "L.A.." c'est de peu..
Car tout y est pour être aussi bon..
Mais notre orgueil, notre vanité de lecteur, ne veut pas l'admettre si facilement.
Et pourtant,
Ellroy y déploie un talent fou...
Le quatrième Opus, qui vient clore, en beauté, le Quatuor est d'une grande maîtrise.
Je fus surpris, en fermant ce livre, que cet
Ellroy ait pu réussir, là où, franchement beaucoup se cassent la gueule : finir en beauté...
Comme ces bâtisseurs des temps anciens, ces créateurs de monuments, un peu fous ; mais comme le faisait remarquer
Anatole France : "Les grandes oeuvres de ce monde ont toujours été accomplies par des fous".