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Critique de Marie-Nel


William Emmanuel publie ici son troisième roman. Il est déjà l'auteur d'un roman fantastique, La guerre edalfirienne, et d'un polar, Les enfants de Virginia Beach. Ici, avec les Jupons longs, il renoue avec le polar. C'est également avec ce roman que je le découvre.

Tout se passe de nos jours à Haie, une ville proche de Paris. de nombreuses disparitions ont lieu dans cette ville. Elles se déroulent toutes à la maison de retraite et ont comme point commun le fait qu'il s'agit à chaque fois de personnes âgées qui ont disparu. L'oncle de Nadine va être enlevé. Nadine va mener l'enquête et se rapprocher de deux personnes, Henriette et Eva. Ces deux vieilles personnes vont lui révéler des secrets plutôt inattendus qui ont un rapport avec le ravisseur. Celui-ci a une façon de procéder bien à lui, et surtout il revêt ses victimes avec des jupons,,,d'où le titre…Sont-elles arrivé à retrouver cet homme, qui est-il et surtout pourquoi fait-il cela…et l'oncle va-t-il s'en sortir…Plein de questions que le lecteur se pose obligatoirement, certaines ne trouveront leurs réponses qu'à la fin, d'autres resteront en suspens pour un second tome.

Le suspense est entier tout le long du roman. Les indices ne sont révélés que petit à petit, les révélations se font également sporadiquement. On apprend des choses qui surprennent. Franchement, je ne m'attendais pas à certains faits, c'est un véritable sac de noeuds par moment. L'auteur appuie son histoire d'évènements qui se sont réellement passés donnant ainsi beaucoup de réalisme à l'histoire. On peut ainsi mieux s'imaginer ce qu'il se passe. On touche par moments le thriller, car certaines scènes sont parfois assez horribles, l'auteur n'hésite pas à détailler les crimes, rajoutant une ambiance stressante qui fait trembler…
J'ai par contre eu un peu de mal avec le style de l'auteur, certaines phrases sont un peu trop longues et m'ont parfois trop dispersée. Il m'a fallu en quelque sorte un temps d'adaptation pour me faire au phrasé et au vocabulaire. Mais cela n'a pas entaché ma lecture et ma compréhension de l'histoire, ce qui est tout de même le principal. Je dirai même qu'une fois habituée à la façon d'écrire de l'auteur, le texte se laisse lire tout seul. Les phrases sont longues mais il y a une certaine fluidité qui rend la lecture plus douce.

L'idée du roman est originale, ça on ne peut pas dire l'inverse. Les personnes enlevées, le mode opératoire du criminel ne se voient pas tous les jours dans les autres romans. C'est un premier tome, d'un peu plus de cent pages, donc assez court. C'est pour ça que ma chronique sera elle aussi assez courte, je ne veux pas dévoiler l'intrigue, ce serait vraiment dommage de vous donner trop d'indices sur ces enlèvements et sur le ravisseur. le final nous laisse dans l'expectative et avec encore des questions. Tout n'est pas fini 

J'ai passé un bon moment de lecture, une histoire originale et bien mouvementée.
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