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En juin 1940, près des Ardennes et ailleurs ,de nombreuses familles fuiront leur village , lors de «  l'exode » ,en charrette , le plus souvent , c'est le cas de la famille de l'auteur, Stéphane Émond , libraire de son état .

Quatre- vingt ans après il refait le chemin, lui , qui vit désormais très loin de sa terre natale : le berceau familial.

Il remonte le temps , aux côtés de ceux qui sont morts depuis longtemps, à l'aide de ces clichés «  noir et blanc » , aux bords dentelés , souvent jaunis oû sa grand - mère : Marie - Thérèse fut tuée par le mitraillage d'un avion allemand .

Ses souvenirs affluent,.
Il explore avec tendresse les souvenirs familiaux , les transforme en mots , lors de son enquête de terrain ,.

Il les confie au papier pour ne pas les vider de leur substance , mettre ses pas enfin, dans ceux des siens disparus , sachant que son père , taiseux , n'a jamais rien révélé .

Il tente de ressusciter certains fantômes afin de s'approprier leur passé , leurs douleurs ,leurs expériences, leur vécu.

Ce récit délicat , doux , pudique , pétri d'émotions contenues , l'attachement à un père peu disert , montre aussi quelque peu , la gêne , que devenant libraire , le fils n'a pas perpétué le savoir - faire ancestral de son père et de son grand - Père : les outils , les machines «  ramasser les outils de menuisier , cette scie à ruban qui avait ponctué les journées de son père, taiseux , amoureux de son métier et des traditions durant plus de cinquante ans, «  paysan et menuisier » enraciné dans son -Argonne , au service des gens , même pour la confection des cercueils .
L'auteur nous invite dans ce récit poignant , sincère ãrefaire avec lui le chemin d'une histoire, celle de sa famille et celui d'une géographie , celle de l'Argonne, «  profonde , silencieuse , mystérieuse, s'élevant comme une verdoyante forteresse , terre profondément et à jamais marquée par les guerres .
Il a recueilli l'histoire universelle des siens , tantôt riante les soirs d'été , tantôt sévère, toujours laborieuse, au sein des champs , rivières , arbres , dédiée à la terre où ils reposent.
Merci à Reine pour le prêt .
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Quatre vingt ans après, Stéphane Émond refait le chemin qu'avait fait sa famille pour fuir la guerre. Alors qu'il vit désormais très loin du berceau familial, il a ressenti le besoin de refaire le parcours sur ces pauvres routes de France depuis l'Argonne vers le département de l'Aube pour y trouver un peu des siens, de leurs angoisses, de leurs espoirs, de la mort et de la vie.
Armé de deux très vieilles photographies et de l'alliance si fine et fragile héritée du grand-père, l'auteur part sur les routes retrouver les siens, pour comprendre la peur, pour vivre les terreurs des femmes et des enfants, pour entendre les bombardements et la mort de la grand-mère. Refaire le chemin à l'envers pour se rapprocher du passé, imaginer les préparatifs, que garder, que laisser, reviendra-t-on un jour dans cette maison que l'on quitte. Partir sans s'arrêter, passer des villes en flammes, faire partie de cette cohorte de réfugiés qui fuient la guerre sous le fracas de la mitraille. Tant de questions, tant d'incertitudes, tant de craintes sans doute.
Ce pèlerinage au sources est ici raconté à la première personne par un auteur sans fard et d'une grande sincérité quant à ses propres interrogations, lui qui a quitté depuis si longtemps la terre des ancêtres. Alternant entre présent et passé, il fait le récit d'une introspection, mais également celui d'une fresque familiale avant l'oubli, pour que ceux qui viendront après sachent et connaissent. Stéphane Émond se fait passeur d'histoire avec un petit mais aussi avec un grand H, de l'histoire familiale à celle de cette région de France creuset de tant de combats, envahie par les conquérants et meurtrie par les guerres à travers les âges.
On retrouve ici le besoin de transmettre de cette seconde génération qui n'a pas connu directement les événements dont elle parle, et dont les parents, qui eux ont vécu l'exode et la guerre, n'ont jamais évoqué leur expérience.

chronique complète sur le blog Domi C Lire https://domiclire.wordpress.com/2022/10/11/argonne-stephane-emond/
Lien : https://domiclire.wordpress...
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Stéphane Emond est libraire, loin de la région de ses parents, L'Argonne aux confins de la Meuse et des Ardennes. C'est avec une certaine émotion, et infiniment de douceur, qu'il relate dans ce court récit, l'exode de de ses grands-parents en 1940, entre l'Argonne et l'aube.
Ils étaient des milliers, qui, face à l'invasion allemande, se sont retrouvés sur les routes, avec les moyens du bord, c'est-à-dire pas grand-chose, à fuir les blindés et les pilonnages ennemis, pour survivre. L'entreprise est périlleuse, c'est dans ces circonstances que la grand-mère de l'auteur décède sous les bombes, qu'une de ses tantes tombe malade.
L'auteur se souvient avec tendresse de son père paysan et menuisier, alors que pour sa part, il n'a pas suivi le chemin paternel, et s'en est allé suivre son propre destin.
Refaisant la route inverse, Stéphane Emond rend hommage émouvant à fa famille, et aux français déracinés par la guerre.
Le récit mêle le présent et le passé ; il effleure avec peu de mots les blessures d'un homme qui n'a jamais pu se libérer des traumatismes de son enfance.

Lien : https://leblogdemimipinson.b..
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N°1672– Septembre 2022

ArgonneStéphane Emond – La table ronde.

Les photographies sont souvent, pour ceux qui les regardent, l'occasion de remonter le temps. Ceux qui y figurent sont souvent morts depuis longtemps et offrent au papier glacé l'image d'un enfant alors que dans les mémoires c'est plutôt celle d'un vieillard qui s'y est incrustée. C'est à l'aune de ces clichés en « noir et blanc », aux bords dentelés, parfois même couleur sépia, qu'on mesure la fuite et la patine du temps. Les rides s'incrustent sur les visages, les années taraudent le cerveau. Elles sont parfois prémonitoires pour qui sait lire en elles. Elles ont, dans les sourires ou les traits figés de ceux qu'elles représentent, leur pesant d'avenir et de destiné. Les souvenirs s'accrochent parfois à un objet fragile dont on prend le plus grand soin et qui ressemble à une relique pleine d'émotion parce qu'il a appartenu à un proche disparu et qu'on se transmet comme un témoin qui traversera les générations. Dans cette région de France, l'Argonne, dont l'auteur est originaire, on connaît la guerre depuis des siècles parce que c'est par là que sont passés tous les envahisseurs conquérants, obligeant les populations à un exil, parfois sans retour, là que se sont toujours déroulés les combats. Valmy et surtout Verdun suffisent à résumer le destin de cette terre et du tribut qu'elle a payé à la camarde. Ce terroir de légendes et d'histoire qui a bu tant de sang ne se conçoit pas sans cérémonies du souvenir ne serait-ce que pour honorer la mémoire des héros.
Ce récit délicat écrit à la première personne évoque, longtemps après l'exode de juin 1940, dans la touffeur de l'été et sous le mitraillage des avions allemands ou italiens, des bribes de ces moments tragiques et personnels qui se mêlent à l'Histoire de la défaite et du malheur. Cela ressemble à un pèlerinage pour l'auteur parti depuis longtemps et qui retrouve des lieux qui ont changés, des souvenirs qui donnent le vertige parce que le temps efface les traits des visages, érode la mémoire. Je retiens ce besoin d'explorer le souvenir familial, de le transformer en mots et de les confier au papier pour ne pas les vider de leur trace, de mettre ses pas dans ceux des siens disparus, comme pour communier avec eux, de ressusciter des fantômes parfois inconnus, pour mieux s'approprier leur passé.
Je note une certaine gêne de l'auteur qui, devenant libraire, n'a pas perpétré le métier d'artisan de son père qui lui-même le tenait du sien, brisant ainsi une sorte de transmission d'un savoir-faire ancestral, mais aussi une réelle fierté mêlée d'humilité d'avoir donné une vie de papier à une parentèle inconnue et oubliée, d'avoir nommé chacun de ses membres, d'avoir épousseté leur silhouette avant qu'elle ne disparaisse complètement, pour que ses propres enfants s'en souviennent comme ils se souviendront de lui.
Un livre bienvenu en cette rentrée littéraire et qui tranche sur les 490 volumes publiés dont beaucoup sans doute sont promis à l'oubli.


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Si l'on accepte le fait qu'un bon livre doit, avant tout, toucher et émouvoir alors on aura en mains, avec "Argonne", un très bon et très beau livre. L'auteur nous invite, dans un récit prenant, tout entier de sincérité et de pudeur, à prendre avec lui le chemin d'une histoire, celle de sa famille et celui d'une géographie sensible, celle de l'Argonne, toutes deux marquées par les violences des guerres.
Son tendre attachement à un pays meurtri, où modestes églises et cimetières endormis cachent une mémoire enfouie pour en révéler de précieuses bribes, traverse chacun des courts chapitres alternant le récit des chemins de l'exode de juin 40 et celui de l'enquête de terrain de l'auteur pour en retrouver les traces intimes.
Une douce mélancolie et une profonde admiration pour la figure paternelle tracent ce beau chemin de mémoire et d'amour.
Un court et grand livre.
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En juin 1940, toute une famille entasse possessions et enfants sur une charrette tirée par un cheval, pour fuir l'avancée allemande. Quelques jours seulement pour atteindre un village de l'Aube où des avions allemands font malheureusement une victime parmi les membres de la famille. Stéphane Émond refait le chemin emprunté par ses arrière-grands-parents, quatre-vingt ans après, interroge des maires et des personnes âgées. Et de retour dans son village, il questionne aussi sa famille, recherche de vieux documents.
L'auteur m'était inconnu, mais le titre et le sujet me parlaient. Dès les premières pages, l'écriture m'a séduite, et rien n'est venu gâcher mon plaisir de retrouver cette région de collines et de forêts, de croiser des noms pas vraiment inconnus, de toucher grâce à l'auteur des traces du passé récent d'une région souvent chamboulée par l'Histoire.
Dans le genre témoignage familial, voire filial, le texte est délicat, sans pathos, et les précisions toujours bienvenues et pleines de justesse.
Lien : https://lettresexpres.wordpr..
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« L'Argonne est une des terres les plus usées de France », aux champs et pâturages foulés par le pas courageux des paysans, les empreintes laborieuses des éleveurs, le passage vaillant des bêtes de somme. Et par le cheminement des voyageurs, des promeneurs, des visiteurs. Car l'Argonne est une terre de confluence ; aux sentiers, routes et chemins convergeant vers les confins de Champagne et de Lorraine. Qui pourtant portent les stigmates de l'abandon, de l'évasion, de la désertion. Quand une terre d'accueil fut le point de départ de l'Exode. Quand ses routes furent noyées de pleurs et de larmes ; rivières de emplies de la détresse d'une population. Quand ses allées furent transpercées par le fer et les flammes, par l'Enfer. Déchirant des familles, brisant des lignées, ébréchant des récits.
Ce sont alors les mots qui vont montrer la voie remontant le cours de l'Histoire et de l'Exode, composant un passage qui mènera un auteur sur les pas de son père dans un voyage qu'ils ne pourront faire ensemble, accompagnant un lecteur sur les traces de notre Histoire commune. Quand l'écrit permet de pénétrer l'épaisseur du temps et de cheminer vers ses origines, pour reconstituer son histoire et recomposer son passé ; coulant en un flot rapprochant les vies, reliant la petite et la grande Histoire et unissant la légende et les faits.
Quand la littérature réunit le fils à son père, par la voie même qui les avaient éloignés.
Quand les morts indiquent le chemin aux vivants.
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En 1940, près des Ardennes, de nombreuses familles ont dû fuir leur domicile lorsque les allemands bombardaient la région. Lors de cette exode, certains n'ont pas échappé aux tirs, beaucoup sont revenus endeuillés. Cette douleur, c'est celle que raconte l'auteur de ce récit. C'est celle qu'a connu sa famille, et qui a été tue pendant de nombreuses années. L'auteur a retracé, grâce aux archives et à quelques témoignages difficilement livrés, à retracer les quelques jours sur les routes de sa famille, durant lesquels sa grand-mère paternelle perdit la vie.
Le père de l'auteur, qui a vu sa mère puis sa soeur mourir sous ses yeux, n'a jamais voulu se confier au sujet de cet épisode sombre de sa vie. le fils, éloigné à la fois géographiquement, et par son métier de libraire, des racines familiales, a pourtant voulu rouvrir cette page de son histoire. Au gré de ses recherches, il tente de refaire la route parcouru par ses aïeux, retraçant tout à la fois cet épisode historique, sa vie de fils d'un père taiseux, et son propre parcours en Argonne.
Ce récit est touchant par sa simplicité. Porté par une économie de mots et des phrases finement ciselées, nous pénétrons au coeur des émotions d'une famille, d'un fils. L'auteur fait preuve d'une grande pudeur, qui ajoute à la délicatesse de ce livre. Sur la pointe des pieds, nous lecteurs poussons d'abord la porte d'une ferme pour ensuite se retrouver touchés en plein coeur par cet homme, qui se réapproprie un passé douloureux, et qui retrouve sa terre natale, aussi, à travers les mots de ses intellectuels. Tel un texte d'Annie Ernaux, ce livre fait entrer en résonnance deux classes sociales qui ne se comprennent plus vraiment, mais qui veulent avant tout pouvoir s'aimer, vraiment
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Pas d'auteur ni d'autrice dans Argonne. C'est un homme, Stéphane Emond, qui parle et sa voix qui nous parvient sans masque littéraire.
Ce n'est pas pour nous qu'il parle, à vrai dire. Il raconte, il rend compte, de la quête qu'il a entreprise, après plusieurs décennies d'hésitation, pour reconstituer un moment particulier, celui où l'histoire de sa famille paternelle emprunte les chemins de la grande Histoire : celui de l'exode. le périple est limité dans le temps -entre le 12 et le 19 juin 1940-, et dans l'espace -un aller-retour de 167 kilomètres-, même si s'éloigner de 80 kilomètres est une expédition à l'époque. Dans cet exode, la famille perdra la grand-mère de Stéphane Emond, tuée dans un bombardement mais aura la chance de retrouver intacte la ferme et une partie des animaux, quand elle a traversé tant de villages en feu…
Cette quête, il va la mener comme un généalogiste, s'attachant aux documents écrits, officiels ou privés, plus qu'aux témoignages des vivants (qui se révèlent d'ailleurs inexacts quand il s'agit de celui de son père, petit garçon à l'époque, pourtant acteur et spectateur de cet exode), et aux lieux, en se fondant sur des photos. Les dates surtout sont méticuleusement restituées avec le jour de la semaine. Comme un généalogiste, il connaît l'émotion d'avoir identifié avec certitude une maison, l'emplacement d'une tombe… mais cette précision dans la généalogie ne s'étend pas à sa famille, qui apparaît « de profil » : c'est au lecteur de retrouver les liens et les générations. Stéphane Emond ne nous dit que le minimum et des siens, rien de leurs motifs ni de leurs sentiments, et de lui, dont il ne nous livre que ce qui nous permet de comprendre comment il s'inscrit dans ce récit.
C'est que l'objet de cette quête s'élargit peu à peu, sans pour autant lui échapper. Au-delà de sa famille, c'est tout un monde qu'il ressuscite, celui des paysans qui ont fait la France et qui l'ont reconstruite, qui sont allés chercher leurs morts parce qu'on doit dormir chez soi, qui sont restés à leur poste, qui ont duré, sans se plaindre, sans se vanter, qui ont fait leur devoir sans se poser de questions, sans regarder en arrière, dans un monde qui change, où on rebâtit mais où des villages sont noyés par des barrages, où on réindustrialise mais où les écoles ferment, où on replante de la vigne mais où l'artisanat de l'horlogerie française est morte… Et à ce monde enraciné, où les trains marchent même en pleine débâcle, grâce aux cheminots anonymes, on trouve les hommes politiques, dont le temps est l'éphémère et qui se débandent au premier choc. Au bout de la route, c'est le paysan qui l'emporte et l'homme politique devient un simple casse-noix posé sur une étagère, ou une photo jaunie sur un mur…
Et peu à peu la quête généalogique devient une somme de mémoires, mémoire d'un massacre en 1870, mémoire d'un aïeule et de son sac à main, mémoire d'un geste d'artisan, et Stéphane Emond devient celui qui obéit à la « pietas » antique, celle qui impose de rendre exactement aux ancêtres et aux aînés les devoirs que prescrit la loi la plus sacrée, ce qu'il fait en reprenant d'instinct les rituels dont il est pétri : rituels de deuil pour sonner le glas pour son père, voix pour célébrer l'Argonne, si humble qu'elle n'a même pas eu d'historien à la mesure de l'Histoire qui l'a pourtant labourée. C'est cette même « pietas » qui permet aux objets fragiles qu'on transmet (alliance usée, panier en osier, petite couverture de bébé) de traverser le temps, portées par des mains « pieuses ».
Si cet épisode, qui pourrait être relativement mince devient un « tombeau » en l'honneur d'une France terrienne, c'est parce que Stéphane Emond, sans renier sa décision de ne pas suivre les pas de son père en devenant un homme aux mains blanches, a eu l'impression d'avoir rompu l'alliance testamentaire qui l'unissait à son peuple et ce d'autant plus que, délibérément, il a refusé de « faire son devoir » en se faisant réformer. Il a déserté et il n'en est pas fier. C'est en reprenant le chemin de l'exode qu'il retrouve ses racines, en travaillant rudement sur un chantier avec son père qu'il s'en rapproche, en rendant hommage aux soldats de 1870 qu'il efface sa dérobade militaire. Il peut alors, il peut enfin, sonnant rituellement le glas de son père avec ses trois fils, recréer l'alliance et s'inscrire dans la chaîne de transmission ancestrale.
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Dans ce court texte de 120 pages, Stéphane Émond nous fait découvrir sa famille qui fuit son village d'Argonne au début de la seconde guerre mondiale.
Dans leur fuite sa grand-mère fût tuée par un obus devant ses enfants.
Ce texte est bouleversant car le père de l'auteur est le fils de cette dame morte sous les bombardements.
Stéphane Émond raconte, écrit ce texte très dur avec beaucoup de délicatesse. Il raconte ce père qui s'est construit avec ce traumatisme, son travail au milieu du bois, sa vieillesse compliquée et sa mort.
Cet ouvrage c'est aussi pour ne pas oublier ces gens qui ont vécu ou survécu pendant cette période abominable. C'est également un hommage à ses parents.
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