Il me semble que le concret du trait et de la couleur facilite le travail du peintre lorsqu'il cherche à décrire un visage, mais il se trouve privé des moyens du romancier qui, grâce aux mots, raconte ce que pense et ressent le sujet. Tout compte fait, tu te débrouilles fort bien à la fois avec l'aspect intérieur et extérieur de tes personnages.
Abidine à Yachar Kemal
Chaque jeune visage est comme un livre, un livre qui n'a pas encore été écrit.
Les mots, quand ils se frottent les uns aux autres dans un ordre donné deviennent des poèmes.