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Critique de BurjBabil
Un joli livre que nous propose cet auteur étasunienne d'origine colombienne. Avec une traduction de qualité.
Roman largement inspiré par la vie de ses parents et de ses proches, à plusieurs voix intelligemment complémentaires, dont la construction, sans être d'une originalité folle, est parfaitement maîtrisée.
On commence donc par une adolescente un peu paumée...
« Je préférerais être un moineau plutôt qu'un escargot »
qui va entamer un périple plein de doutes à travers la Colombie jusqu'à la banlieue de Bogota...
« Oui j'en serais un, si je le pouvais, j'en serais un sans nul doute »
et cesser de subir, s'extraire de sa condition et rejoindre le pays de ses rêves, celui qui frappe bien plus souvent qu'il n'est frappé...
« Je préférerais être un marteau plutôt qu'un clou »
Elle va nous faire découvrir, par pans, toute sa famille et son histoire de déplacements voulus et forcés...
« A l'horizon, je préférerais sillonner les flots à l'horizon »
Son pays d'origine, la Colombie, sa géographie, son climat et surtout la mythologie de ses peuples autochtones, son Condor...
« Tel un cygne s'éclipsant promptement »
Sa famille, la misère qui l'accompagne dans ce milieu pauvre et quasiment sans espoir d'avenir...
« Un homme est retenu au sol »
L'immigration vécue comme une solution mais aussi comme un déchirement...
« Il transmet au monde sa mélodie la plus mélancolique »
Celle du pays d'accueil fantasmé, le "gringoland" des fictions véhiculées par les séries qui n'ont rien à voir avec la réalité des immigrés...
« Sa mélodie la plus mélancolique »
Celle du lien familial qu'elle réussit à porter au firmament de la littérature contemporaine par ce récit simple mais bouleversant...
« Je préférerais être une forêt plutôt qu'une rue »
Qu'est-ce que nos racines sinon celles de notre famille ?...
« Je préférerais sentir la terre sous mes pieds »
Lecture marquante qui interroge la notion d'appartenance avec une certaine musique métissée en arrière-plan.
Oui elle l'a fait, elle l'a pu, elle l'a fait sans nul doute.
Roman largement inspiré par la vie de ses parents et de ses proches, à plusieurs voix intelligemment complémentaires, dont la construction, sans être d'une originalité folle, est parfaitement maîtrisée.
On commence donc par une adolescente un peu paumée...
« Je préférerais être un moineau plutôt qu'un escargot »
qui va entamer un périple plein de doutes à travers la Colombie jusqu'à la banlieue de Bogota...
« Oui j'en serais un, si je le pouvais, j'en serais un sans nul doute »
et cesser de subir, s'extraire de sa condition et rejoindre le pays de ses rêves, celui qui frappe bien plus souvent qu'il n'est frappé...
« Je préférerais être un marteau plutôt qu'un clou »
Elle va nous faire découvrir, par pans, toute sa famille et son histoire de déplacements voulus et forcés...
« A l'horizon, je préférerais sillonner les flots à l'horizon »
Son pays d'origine, la Colombie, sa géographie, son climat et surtout la mythologie de ses peuples autochtones, son Condor...
« Tel un cygne s'éclipsant promptement »
Sa famille, la misère qui l'accompagne dans ce milieu pauvre et quasiment sans espoir d'avenir...
« Un homme est retenu au sol »
L'immigration vécue comme une solution mais aussi comme un déchirement...
« Il transmet au monde sa mélodie la plus mélancolique »
Celle du pays d'accueil fantasmé, le "gringoland" des fictions véhiculées par les séries qui n'ont rien à voir avec la réalité des immigrés...
« Sa mélodie la plus mélancolique »
Celle du lien familial qu'elle réussit à porter au firmament de la littérature contemporaine par ce récit simple mais bouleversant...
« Je préférerais être une forêt plutôt qu'une rue »
Qu'est-ce que nos racines sinon celles de notre famille ?...
« Je préférerais sentir la terre sous mes pieds »
Lecture marquante qui interroge la notion d'appartenance avec une certaine musique métissée en arrière-plan.
Oui elle l'a fait, elle l'a pu, elle l'a fait sans nul doute.
