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Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Gros coup marketing made in Babelio et les éditions Belfond que je remercie une fois encore pour ce masse critique dont je suis l'un des nombreux élus… mais ces remerciements restent personnels alors vous comprendrez que tout ce qui va suivre n'engage que moi.

Entre Desproges et Enjalbert il y a des similitudes, mais pas « queue », tu vois le genre ? Suivez mon regard… tu veux toucher ?... Enfin bref l'auteur crache sur le papier son jus de « viagrataire » en devenir, mais peut-être que c'est déjà le cas, va savoir toi …il taquine l'ironie, médite la bêtise et pratique la branlette intellectuelle de façon « grandilotesque » et « lubricime » sans jamais me faire rire, juste un peu sourire… décousu, répétitif, trop de trop mais trop peu finalement pour m'embarquer...

Et pourtant comme lui, j'aime les femmes, mais pas « queue » leurs jolies jambes, ni leurs beaux culs : la séduction est un aphrodisiaque redoutable poétiquement jouissive et bien plus amusante qu'une levrette au cul du camion… alors moi rue du foutre je n'y vais pas, et lui je l'espère n'y va plus depuis belle pipette… mais lurette suçait bien, ça c'est sur :

Cul sec, cul sec, cul sec, cul sec…

Donc l'auteur cultive sa nonchalance au gré des pages, se meurt en digressions infernales, en citations, en références philosophiques intéressantes mais pas indispensables, bref j'ai fini par me noyer entre les cuisses ruisselantes et chaleureuses de ma lecture bercée par l'ennui…. et je me sens un peu con car finalement son humour me parle un petit peu quand même…

Me voilà seul au bout de la route rejoignant mes copains d'infortune, qui comme moi n'ont pas su apprécier tout le génie de l'auteur, indéniablement sympathique, mais qui ne fait qu'effleurer le talent d'un Desproges, qui restera pour ma part le roi du l'humour noir, ô combien imité mais jamais égaler...

Ce n'était pas pour moi cette fois monsieur Enjalbert…mais certainement pour les autres je n'en doute pas, car l'unanimité est un doux mirage qu'il serait dommage de vouloir apprivoiser…

A plus les copains
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Lu avec l'opération Masse critique et Babelio, ce roman au pitch intriguant m'a d'abord fait penser à plusieurs chef d'oeuvres du cinéma, des Choses de la vie de Claude Sautet à l'impasse de Brian de Palma où l'on voit un homme s'écrouler et voir sa vie défiler devant ses yeux, et ce roman qui se prete de métaphysique ( réflexion philosophique sur la mort tout en luttant contre le choix de la grande Faucheuse) pourrait virer au conte philosophique brillant et passionnant.

Sauf que passé les 20 premières pages, l'ensemble parait vraiment décousu, déconcertant et surtout un peu vain et prétentieux : pas mal de références littéraires ou picturales nous sont balancées sans qu'on comprenne bien à quoi elles servent, et l'auteur ne cherche pas vraiment à raconter une histoire mais nous dire un tout ce qui lui passe par la tête, au détriment d'une vraie cohérence narrative. Résultat, l'ensemble fait du vrai surplace et ennuie bien vite... Grosse déception au programme!!
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Voilà un livre dont le résumé est aussi intrigant qu'attrayant. En effet, Prendre fin de Jean-Pierre Enjalbert raconte l'histoire d'un homme qui, par un bel après-midi de printemps, s'effondre sur l'esplanade du Centre Pompidou. Il meurt ! Pendant qu'il meurt, il se raconte...

La quatrième de couverture promettait "le questionnement grave, hilarant et foutraque d'un homme définitivement amoureux de la vie". Des trois adjectifs, je n'en garderai qu'un : foutraque.
Les premières pages sont plaisantes : le style de l'auteur est vif, il ne manie pas la langue de bois et ses pensées vont et viennent dans un joyeux bordel. Il est amusant de le voir se moquer d'un sujet aussi sérieux et effrayant que la Mort.

Mais très vite, le livre devient fatiguant car tous les sujets exploités ne le sont qu'en surface. L'auteur passe d'une idée à une autre en une seconde et j'en ai été réduite à relire certains passages pour savoir où il voulait en venir. Et pour être tout à fait honnête, je n'ai pas toujours compris.
Ajoutons à cela un personnage je-m'en-foutiste, goguenard et vide dont la destinée tragique ne m'a pas du tout touchée.

Les pensées de l'auteur (ou de son personnage) sont pédantes : si au début du roman il est drôle de le voir se moquer de la culture de ses proches à la longue cela devient irritant. Les nombreuses références littéraires, musicales ou picturales dont il nous gratifie à chaque page ne servent pas à grand chose mis à part combler les vides du récit. Car c'est probablement cela le plus ennuyeux dans ce livre : la forme prend le pas sur le fond. Les pensées philosophiques de Jean-Pierre Enjalbert tiennent sur une feuille à cigarette.

Prendre fin est un roman très court que j'ai eu beaucoup de mal à terminer tant je me suis ennuyée. Ma déception a été à la hauteur de l'attente.

Merci à Babelio et aux Editions Belfond pour la découverte !
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Lecture conduite dans le cadre de l'opération « Masse critique », avec mes remerciements aux éditions Belfond et à Babelio.
Voici un texte brillant, ciselé, parfois décapant, le plus souvent drôle. Il décrit par le menu toutes les pensées qui surgissent à l'esprit d'un homme à l'instant où il est foudroyé par une crise cardiaque. On dit communément qu'à cette occasion, toute votre vie passe sous vos yeux comme un film à l'accéléré. Cet homme-là, en un exercice minutieux d'autodérision quasi entomologique, dissèque les mille et un gimmicks de la société à laquelle il a participé, s'insurge en vain contre la Mort qui vient l'arracher aux mythes de la caste pseudo intellectuelle. Et il met 206 pages à rendre les armes avec son âme.
C'est la confession d'un enfant du siècle de l'après-guerre et de la croissance économique, qui a profité à plein des trente glorieuses, un pré-soixante-huitard désabusé, en cet instant fatal, distancié et joliment bavard, complètement autocentré. Un séducteur en série, fasciné par les jambes des femmes, les porte-jarretelles, les amours vénales et déglinguées, qui règle ses comptes - est-ce bien le moment ? - avec les intellos vedettes, les communistes triomphants des années 60 et les mao-spontex d'après 68, le monde de la communication. Seules exceptions à cet éreintement : ses grands-mères et sa troisième épouse. Mais à aucun moment, il n'imagine la douleur et la solitude de celle-ci, le chagrin qu'il laissera derrière lui.
Notre narrateur gisant s'attarde dans le jeu des mots, les tournures détournées avec humour, les références littéraires, philosophiques ou picturales qui sont autant de clins d'oeil au lecteur « On est bien de la même caste, vous et moi ! », foulant au pied avec délectation les symboles et les « hochets » de la République bien pensante.
Alors, tout en reconnaissant la qualité du style et l'humour de l'auteur, je ne suis pas pour autant convaincue de la pertinence de son propos. J'ai une première bonne raison de ne pas marcher une minute dans sa combine car, à aucun moment, il n'évoque la douleur. L'infinie douleur causée par l'obstruction soudaine d'une artère coronaire. Moi, je la connais, je l'ai vécue. Il est vrai que des pensées vous assaillent en ce moment crucial, mais pas du tout de ce genre de lieux communs politico-sociologiques.
Mourir est une expérience grave. On ne l'éprouve qu'une fois dans sa vie. Faut pas la gâcher !
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C'est le plein soleil sur Paris en ce mois de juillet. Les robes légères sont de sortie dévoilant les jambes des femmes, ce qui n'est pas pour déplaire au personnage de ce roman qui marche dans la rue nonchalamment en les observant malicieusement. D'emblée il se lance dans une tirade sur les gambettes – on ne peut pas s'empêcher ici de penser au film L'homme qui aimait les femmes de Truffaut et à cette célébrissime phrase : « Les jambes de femmes sont des compas qui arpentent le globe terrestre en tous sens lui donnant son équilibre et son harmonie. » Bref, le ravissement de notre homme est de courte durée lorsqu'il découvre que sa voiture a disparu, emmenée à la fourrière.
La joie de vivre laisse la place à une certaine contrariété... En chemin pour récupérer son bien, il s'effondre d'un coup, probablement victime d'un infarctus. le voici donc gisant sur l'esplanade du Centre Pompidou sous un soleil de plomb.
Le coeur est en train de lâcher. Les minutes s'égrennent. le temps est comme suspendu. Un temps qu'il faut bien occuper... par des pensées... sur la vie et la mort bien sûr, sur la société, et puis inévitablement des moments de vie défilent.
Un sujet qui ne manque pas d'intérêt, un début prometteur plein d'emphase, d'érudition, de réflexions bien senties, le tout parsemé de références littéraires, picturales, philosophiques etc... le ton est volontiers caustique, les traits d'humour fréquents, mais plus la lecture avance plus les digressions sont nombreuses, plus les propos sont confus, et tout cela me lasse. Ce « je » qui prend tout l'espace (malgré son immobilisme) m'agace. Les quelques personnages qui passent par-ci par-là sont de simples esquisses. L'auteur survole plus qu'il n'explore, dommage car le sujet aurait mérité mieux.
Certes l'écriture est alerte et assez brillante il faut le reconnaître, mais le cynisme vire à la condescendance. Je me suis vite noyée dans ce flot de paroles, si bien que je suis incapable de vous « raconter » cette histoire. Histoire que j'ai tout de même lue jusqu'au bout pour qu'enfin prenne fin ce personnage.
Lien : http://lesmotsdelafin.wordpr..
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On a beau savoir que la mort nous tombera dessus un jour ou l'autre, on est tous aussi désarmés le jour où ça arrive. C'est dans cette indélicate position que se retrouve le narrateur un jour de printemps devant Beaubourg. Seul au centre de toutes les attentions, il s'interroge et se raconte. Avec un verbe truculent et une éloquence gouleyante, il nous entraîne au fil de ses pensées dans ses souvenirs et ses questionnements au moment d'affronter l'inéluctable. Il joue avec les mots à la manière d'un Desproges ou d'un Devos, sans toutefois égaler le maître. C'est un sourire aux lèvres que j'ai dégusté la première moitié du livre qui malheureusement s'enlise et a fini par ne plus finir. Un style incontestablement brillant n'a pas suffi a me faire entrer de plain pied dans une narration somme toute assez décousue. Un bon moment de lecture tout de même mais loin d'être inoubliable.
Lien : http://bloglavieestbelle.ove..
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Il était temps de surtout arriver à la fin de ce livre. Pourtant j'avais terriblement accroché avec le speech du départ: comment doit-on mourir? Que devons-nous dire ou faire quand le destin vient nous faucher d'un coup sec? Il est clair que nous ne mourons pas tous les jours et ce n'est pas un mode d'emploi qui nous est livré en début de vie.

Comment ne pas craquer sur ce thème qui sera retourner dans tous les sens?

Oui sauf qu'arriver à la moitié du roman je n'en pouvais plus. Certes au début, je dévore ce roman et puis je m'y ennuie. J'ai l'impression qu'on tourne en rond et j'avoue je me sens cruche. le roman devient prise de tête et je n'arrive tout simplement plus à suivre le narrateur dans ces élucubrations.

Je finis enfin enfin le roman, je suis épuisée, mon cerveau ne répond plus, je suis noyée. Quel dommage, la plume de l'auteur est tout de même magnifique mais je n'étais pas à la hauteur de ce livre.
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