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Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Ce livre, je n'en ai pas vu la fin...

Je dégustais par avance une promesse de quatrième de couverture parlant d'insolence et d'ironie, pour une mort probable par infarctus, doublé d'un hymne à l'amour de la Vie.
Cela s'annonçait savoureux!

Je me suis terriblement ennuyée, et me suis aussi terriblement agacée des envolées lyriques où, quand on croit suivre une idée, le décorticage de l'auteur en fait un exercice d'écriture qui finit par être incompréhensible. J'ai repris parfois quelques paragraphes en me disant: "mais de quoi parlait-il, au final?"

Pris, reposé, repris, avec un sentiment de culpabilité pour un sympathique partenariat d'éditeur, j'ai fini par jeter l'éponge. Trop confus et déroutant, une philosophie qui ne me parle pas, un questionnement "hilarant" ( toujours cette fameuse quatrième) qui ne m'a pas arraché un sourire. Ce ressenti confirme que je ne suis guère sensible aux "délires" ou à l'absurde.

Un merci amical pour la confiance de Babelio et des Editions Belfond.
Un auteur ne peut pas toujours trouver un lecteur...
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Le problème c'est la pipe. On s'en fait toute une histoire et puis voilà on la casse.... sa pipe !
C'est dommage...

Voilà ce que je me suis dit en refermant ce livre. C'est dommage y avait du bon tabac dans cette tabatière là. Problème de tirage de cheminée, vertige de petit ramoneur ?

Le sujet , allez disons le mot : l'auteur, se voit marginal...nous le trouvons... très banal.
Banal dans sa frayeur, banal dans sa nonchalance franchouillarde.
Paris a sa province sachez le ! Un lieu où il est de bon ton de non point trop mourir, puisque vivre est une affaire bonne à jeter aux gueux...

Une province où l'on va hardiment, ...avec son fric, tristement, avec sa queue... aux putes.
Pas la pute du luxe, non.... la fille, celle de la race des gueux...
Ah le bourgeois a toujours aimé s'encanailler! Immortelle province.

Une province à la table de laquelle Villon ou bien Verlaine n'aurait jamais lever leurs vers.
La même province qui mange si avidement le pain que lui tendra toujours Boule de Suif.

Le sujet est revenu de tout... oui mais voilà fallait t il encore avoir l'esprit voyageur et quitter sa province...

« J'aurai du mourir plus tôt ». Voilà donc une belle phrase !
«  Si on m'avait dit qu'un jour je laisserai un cadavre derrière moi ».... ! Bon, et bien c'est écrit.

Vapeur « zemmourienne » ou volute fantôme ?
Vous avez dit... second degré ?
Quelle vilaine manie de graduer l'humour comme s'il s'agissait de la crue d'un fleuve...
Au delà de cette limite....On en rirait presque aux larmes.

Dieu comme mon nez doit être très vilain pour ne pas priser cette nico-nique là !

Opération masse critique janvier 2014.

Astrid Shriqui Garain
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Arrivé un beau jour dans ma boîte par la grâce de l'opération Masse Critique, ce bouquin était plutôt prometteur. le quatre de couve évoquait "un questionnement tour à tour grave, hilarant et foutraque". Bon foutraque, je ne savais pas trop ce que cela recouvrait mais j'étais partant pour le grave et l'hilarant. Et j'ai ouvert le bouquin avec générosité...

Au bout de deux pages, j'avais compris que ce serait une descente aux enfers. C'est l'histoire d'un type qui meurt, et le gredin met deux bonnes heures à s'éteindre. du coup il en profite pour régler ses comptes avec la vie, parce que ce type là, hé bien il est plus malin que tout le monde. Alors il parle des femmes, objets par destination, des imbéciles qu'il a rencontrés, il crache sur les journaleux, les artistes, la vie en général. L'ambition de l'auteur est clairement de faire rire avec cette soupe assez répétitive, pleine d'aigreur et de suffisance et qui se veut ironique. On rit peu devant cet étalement narcissique même s'il y a quelques bons mots, des formules enlevées et au détour d'une page une réflexion qui nous touche et dont on aurait aimé que l'auteur fasse autre chose que la noyer dans une logorrhée pédante et ennuyeuse.

Bon, j'ai pas aimé.
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Les livres sont comme les personnes. Il y ceux avec qui on accroche tout de suite et qui vont nous suivre toute la vie, d'autres qui ne sont que de passage et enfin, ceux avec qui on ne s'entendra jamais. Et Prendre fin de Jean-Pierre Enjalbert fait partie de cette dernière catégorie.

Trop bavard, trop bruyant, trop égocentrique, ce roman est comme ces personnes qui adorent s'entendre parler pour ne rien dire. Dans un monologue de plus de 200 pages, le narrateur dissèque toutes les pensées qui lui viennent à l'esprit alors qu'il s'écroule sur l'esplanade du Centre Pompidou à Paris, victime d'un problème cardiaque.

Mais, dans ces divagations, pas un mot sur la douleur que provoque un arrêt cardiaque ni sur l'agitation des passants. Tout le discours est centré sur la petite personne du narrateur. Pour nous dire quoi ? Qu'il ne veut pas mourir, pardi ! Trop jeune, encore beaucoup de projets… le discours habituel, quoi. Rien de nouveau à attendre de ce coté-là.

Par contre, au niveau de la forme, le lecteur est servi. Les pensées s'entrechoquent, passant du coq à l'âne sans transition, ce qui rend la lecture relativement difficile. Personnellement, je me suis rapidement lassée du petit jeu qui consiste à lire la même phrase plusieurs fois pour se souvenir (et essayer de comprendre) comment l'auteur passait de l'idée A à l'idée B en quelques lignes.

Le caractère brouillon de ce récit m'a donc achevé et ce ne sont pas les quelques jeux de mots bien pensés qui ont réussis à me réconcilier avec ce roman.

Par contre, parce qu'il y a du positif dans toute chose, j'ai trouvé que l'idée du marque-page à découper était à la fois ludique et intelligente.

Je remercie malgré tout Babelio et les Editions Belfond pour cette lecture.
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Ouvrage reçu dans le cadre de l'opération "Masse Critique" menée par Babelio et les éditions Belfond.

Avec son titre un peu énigmatique et sa quatrième de couverture alléchante, ce roman semblait tout à fait prometteur. Les cinquante premières pages également : on y découvre un narrateur, digne héritier de Desproges et de Frédéric Dard, qui nous dissèque avec malice et talent un bon paquet d'expressions toutes faites en rapport avec la mort. C'est amusant, impertinent, original. On sourit de ce personnage un peu dépassé par la situation, pas encore mort mais déjà plus tout à fait vivant, mais qui s'accroche tout de même à la vie comme un forcené.

Et puis, passé ces cinquante pages, le récit tourne à l'exercice de style vain et narcissique. le narrateur, un brin misogyne et condescendant, nous raconte alors, avec un plaisir presque obscène et un luxe de détails dont on aurait pu se passer, toute sa vie amoureuse, de ses entrevues avec des prostituées à ses relations assez ternes avec de belles plantes légèrement décérébrées...

De page en page, le lecteur sent l'ennui, voire l'agacement, pointer le bout de son nez , lorsque le héros se perd dans des digressions interminables, des considérations parfaitement accessoires ou encore lorsqu'il enfile les citations et les références élitistes dans le seul but d'étaler son "immense" culture.

Jean-Pierre Enjalbert, auteur parfaitement inconnu au bataillon, et qui aurait peut-être dû le rester, se paye tout de même le luxe de nous servir un roman de deux cents pages sur du vide total, puisqu'il faut bien l'admettre, il ne se passe rien : le narrateur se promène, s'effondre, et se met à divaguer. Point final (qui tarde à venir, en plus, un comble pour un ouvrage aussi court !).

(la suite en cliquant sur le lien ci-dessous)

Lien : http://ars-legendi.over-blog..
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