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Critique de Yvan_T
Ce troisième tome propose une nouvelle histoire en quatre épisodes des cinq p'tits gars de la CIA. Cette fois Billy Butcher, P'Tit Hughie, la Crème, le Français et la Fille se rendent en Russie pour déjouer un coup d'Etat impliquant des super-slips ... et j'ai l'impression que Garth Ennis ("Just a pilgrim", "Preacher", "Le punisher", "Fury") est chaque fois très inspiré quand il situe ses récits en Russie car ce troisième volet est excellent.
Les personnages d'Ennis passent rarement inaperçus et les deux nouveaux personnages qu'il propose dans cette histoire valent à nouveau le détour. Il y a d'abord une espèce de nymphomane haute comme trois pommes, mais il y a surtout ce colosse russe surnommé Boudin d'Amour qui m'a bien fait rire. Ennis joue une nouvelle fois délibérément la carte de la provocation, mais j'ai trouvé l'intrigue beaucoup plus intéressante que la précédente enquête qui s'attaquait aux pulsions sexuelles d'un superhéros nommé Tek-palladin et qui traînait un peu en longueur. Ici, c'est plus intéressant à suivre et comme il aime tant le faire, l'auteur s'amuse à nouveau à détruire le mythe du super-héros, avec une petite détonation en fin de tome qui a l'art de ranger quelques super-slips.
Graphiquement, le trait gras de Darick Robertson contribue à noircir l'image des vedettes du monde des comics. Robertson n'y va pas avec le dos de la cuiller et accumule les scènes explicites. le dessin de son suppléant (Peter Snejbjerg) sur la fin des deux derniers épisodes ne lui arrive cependant pas à la cheville. J'espère que le garçon ne reprendra pas la série car c'est assez laid.
Le premier tome servait de mise en place, l'intrigue du deuxième était un peu légère, mais ce troisième violet est vraiment excellent.
Les personnages d'Ennis passent rarement inaperçus et les deux nouveaux personnages qu'il propose dans cette histoire valent à nouveau le détour. Il y a d'abord une espèce de nymphomane haute comme trois pommes, mais il y a surtout ce colosse russe surnommé Boudin d'Amour qui m'a bien fait rire. Ennis joue une nouvelle fois délibérément la carte de la provocation, mais j'ai trouvé l'intrigue beaucoup plus intéressante que la précédente enquête qui s'attaquait aux pulsions sexuelles d'un superhéros nommé Tek-palladin et qui traînait un peu en longueur. Ici, c'est plus intéressant à suivre et comme il aime tant le faire, l'auteur s'amuse à nouveau à détruire le mythe du super-héros, avec une petite détonation en fin de tome qui a l'art de ranger quelques super-slips.
Graphiquement, le trait gras de Darick Robertson contribue à noircir l'image des vedettes du monde des comics. Robertson n'y va pas avec le dos de la cuiller et accumule les scènes explicites. le dessin de son suppléant (Peter Snejbjerg) sur la fin des deux derniers épisodes ne lui arrive cependant pas à la cheville. J'espère que le garçon ne reprendra pas la série car c'est assez laid.
Le premier tome servait de mise en place, l'intrigue du deuxième était un peu légère, mais ce troisième violet est vraiment excellent.
