La légende raconte qu'une nuit l'empereur avait vu en rêve un homme d'une grande beauté avec des membres de la couleur de l'or pur et le soleil formant une auréole derrière sa tête : il venait de l'ouest à travers l'espace et descendait dans la cour du palais. Au petit matin, le souverain avait réuni son conseil, afin de s'enquérir sur la signification de cette vision. Un ministre avisé avait alors affirmé qu'il s'agissait d'un grand sage connu en Inde sous le nom de "Bouddha" et qu'il fallait envoyer une délégation pour recueillir son enseignement.
Le Bouddha dit :
Pour celui qui suit la Voie, recevoir mes enseignements, c'est comme manger du miel, qui est entièrement doux au-dehors et au-dedans. Mes enseignements sont vrais et tout remplis de joie. Les mettre en pratique, c'est obtenir la Voie.
Le Bouddha dit :
"Celui qui commet beaucoup de fautes et qui, sans les regretter, les accumule en son coeur, ses crimes lui reviennent comme les cours d'eau retournent à la mer : ils deviennent tout naturellement larges et profonds.
Faire le mal, ce n'est pas être sage. Renoncer au mal, faire le bien et se purifier complètement de ses fautes, c'est obtenir dès maintenant la Voie."
Quand je deviendrai Bouddha, il n'y aura dans mon pays ni enfers, ni oiseaux ou quadrupèdes, ni esprits affamés, ni espèces se mouvant en sautant, volant ou rampant. Une fois ce voeu réalisé, je deviendrai Bouddha. Tant que ce voeu ne sera pas réalisé, je ne deviendrai par Bouddha.
Depuis que le désir est dans l’homme, la souffrance est née…
Mais s’il n’y a plus de désir, il n’y a plus de souffrance…
Jean Eracle :
« le livre de Vérité en quarante-deux articles » : « L’ouvrage est des plus intéressant. Il est simple dans sa composition, imagé dans son langage et d’une grande concision. Il permet de comprendre, par le truchement d’anecdotes et de paraboles, les principes de base du bouddhisme. (…) Au moyen d’historiettes et de comparaisons, le Sûtra enseigne comment nos actes produisent toujours en nous un effet bon ou mauvais selon leur nature, indépendamment des conséquences qu’ils entraînent pour autrui