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Critique de Matildany


Landreaux, un indien Ojibwé, chasse à la limite de la réserve où il vit, dans le Dakota du Nord et tue accidentellement le jeune fils de son voisin et ami, Peter.
Accablé par la culpabilité, il prend appui sur ses coutumes, pour "offrir" son plus jeune fils, LaRose aux parents endeuillés.
Débute pour les deux familles une nouvelle étape de leur vie, où se mêle rancoeur, acceptation, espoir et résilience.

Un récit que je pensais linéaire, même si l'histoire est parfois entremêlée par le destin de la première LaRose, petite fille vendue par sa mère à un négociant en fourrures contre un peu d'alcool, en 1869.
Puis, à la moitié du roman, on effectue un saut dans le passé, pour découvrir la jeunesse de Landreaux. A partir de là, les époques se télescopent, l'auteure nous promène à sa guise du passé au présent, ce qui induit parfois un besoin d'attention accru pour se remémorer certains faits, malgré un style fluide.
Une histoire poignante, sur le deuil, la culpabilité, le poids de l'héritage culturel, et la manière de rendre justice. La culture obijwé mêle les morts et les vivants, j'ai donc mis de côté mon pragmatisme pour composer avec le mystique. Certains passages ont été dévorés, mais les longueurs ont parfois bien atténué mon plaisir de lecture.
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