Lorsqu'en hypnose vous levez le bras, le sujet sait cependant où vous avez mis son bras, sauf, bien sûr, si vous lui avez spécifiquement demandé de l'oublier. Mais le sujet en hypnose est conscient de la position du bras et l'expérimente comme une partie de la relation entre vous et lui. Dans la schizophrénie, il n'y a pas de relation entre vous et le patient et ainsi, soi vous voulez soulever la chose qu'il a rejetée, eh bien c'est votre affaire, et le patient
va laisser cette chose que vous avez soulevée à n'importe quel endroit où vous la laissez, mais son identité reste pour lui quelque chose d'entièrement interne.
... des patients [...] : "Eh bien, oui, c'est mon inconscient qui punit mon esprit conscient, et c'est la raison pour laquelle j'ai cette tendance névrotique."
Vous ne contrôlez pas le comportement d'une quelconque autre personne. Vous apprenez à le connaître, vous aidez les patients en l'utilisant, vous aidez les patients en le dirigeant de telle façon qu'il rencontre leurs besoins ; mais vous ne travaillez pas avec les patients pour atteindre vos propres buts. Le but est leur bien-être, et si vous réussissez à obtenir leur bien-être, vous touchez indirectement votre propre bien-être.
Vous devriez simplement ne pas avoir toute autre attitude envers les patients que la sympathie, l'amour et le respect. C'est bien d'avoir une aversion pour le cancer, mais c'est une aversion impersonnelle. Vous n'avez pas à aimer le germe de la tuberculose. J'aime Dave Cheek, mais je n'aime aucun germe de la tuberculose, et peu m'importe s'il est bien coloré !
Cela n'est vraiment pas important pour moi de spécifier à quel moment 'j'utilise l'hypnose et il n'est pas nécessaire pour moi de spécifier à quel moment je ne l'utilise pas. Je ne viens pas vous dire à quel moment j'utilise un mot polysyllabique et à quel moment j'utilise un mit de deux syllabes. Ce n'est pas nécessaire pour autant simplement que vous me comprenez.
... vous devez faire d'une habitude un inconvénient pour le patient.
Q. - Au cours de la régression des patients par la technique de confusion, ne les aidez-vous pas également à organiser un bon nombre de souvenirs subconscients qu'ils ont dans ces intervalles ?
E.- A chaque niveau, à chaque date, je les laisse se remémorer certains apprentissages, certains souvenirs ; je les amène à penser de plus en plus aux événements du passé et aux apprentissages du passé de leur vie. Et ils les organisent, et ils accordent de moins en moins d'attention aux événements du passé.
L'insomniaque est allongé sur son lit et dit : "Maintenant, il faut que je m'endorme - Il faut que je m'endorme - Il faut que je me repose - Il faut que je m'endorme - Il faut que je m'endorme - IL FAUT QUE JE ME REPOSE - J'AI BESOIN DE REPOS !" Et que se passe-t-il ? Il reste tout à fait éveillé. Il reste tout à fait éveillé car il se diot constamment à lui-même ce qu'il doit faire. Mais la personne habile qui veut une bonne nuit de sommeil, dit : "Bien, je suis ici au lit et je vais me réveiller demain matin." elle laisse simplement le sommeil survenir pour elle. Et sûrement, le sommeil va survenir.
[Concernant la profondeur de la transe]
Si vous avez peur d'une eau profonde, pourquoi ne pas nager en eau peu profonde ? Après tout, vous pouvez nager aussi bien dans une eau qui vous arrive au cou que dans une eau de dix mètres de profondeur ! Pourquoi ne pas laisser à vos patients cette même liberté ?
Quand on arrive à l'autohypnose, vous devez rendre vos patients conscients du fait qu'ils ne peuvent pas faire consciemment quelque chose qui devrait être fait inconsciemment.