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Critique de maltese


Valerio Evangelisti se joue une fois de plus de l'histoire et alterne deux intrigues qui se déroulent à des années de distance.
D'une part, il met en scène, de 1958 à un futur apocalyptique proche, en passant par les lendemains de la Guerre d'Algérie ou encore le massacre de la secte de Jim Jones, Lycurgus Pinks, véritable ange de la mort, sorte de savant fou à la solde de la CIA qui va oeuvrer à grand coup d'épidémies d'anémie falciforme.
D'autre part, on retrouve notre inquisiteur, Nicolas Eymerich, envoyé à Castres en cette année 1358, afin d'éradiquer une secte d'hérétiques buveurs de sang, les masc.
Evangelisti parvient sans aucun temps mort, en allant à l'essentiel, à tenir son lecteur avec cette histoire assez démente, revisitant au passage en partie le mythe du vampire et créant un monstre immonde sous les traits d'une jeune fille.
Il en profite également pour rendre hommage, lors du dernier chapitre, à Poe et sa nouvelle "Le masque de la Mort Rouge".
Et puis il y a cette figure de l'inquisiteur, personnage détestable qui marque bien toute la folie de cette période.
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