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Critique de ma_dalton


Très déçue d'avoir dû me forcer pour parcourir cet ouvrage, par ailleurs fortement récompensé. Il a valu à son auteure, Bernardine Evaristo, le prix Booker 2019 et fait partie du Top 19 des livres de l'année de Barack Obama.
Dès la page 38, je résiste à l'envie de refermer le livre et de passer à une autre lecture. Ce sont pourtant des thèmes auxquelles je suis sensible : l'identité, la race, le genre. La composition chorale, la structure du livre est plus que remarquable. le style d'Évaristo est fluide, le rejet des règles de ponctuation surprend à peine et remplit de joie la révoltée qui veille en moi.
Le roman présente en autant de chapitres, 12 personnages, pour la plupart des femmes noires vivant en Grande-Bretagne. Ces femmes vivent toutes à la même époque mais sont de générations et de classes sociales et politiques différentes. le premier personnage Amma, dramaturge marginale, socialiste féministe lesbienne ne m'émeut pas, ne me rejoint pas. Je la trouve stéréotypée, superficielle mais elle est bien l'incarnation des enjeux politiques, sociaux, féministes des années 70. Je lui préfère sa fille Yazz, plus humaine, plus crédible qui traite sa mère de féminazie et s'oppose à ses conceptions : « le féminisme, c'est tellement grégaire, franchement même être une femme est dépassé aujourd'hui….je pense que nous serons tous non binaires à l'avenir, ni mâles ni femelles…. Et tant que j'y suis -je suis humanitaire, ce qui se situe à un niveau beaucoup plus élevé que je féminisme. »
Bon voilà le ton du roman, loin d'être inintéressant mais je n'embarque toujours pas à la moitié du livre. Dommage.
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