Il n’y a aucune trace de lui. Il devait aller suffisamment bien pour que l’on n’ait pas besoin de l’admettre, dit-elle, l’air un peu déçu de ne pas avoir pu jouer les entremetteuses. Désolée.
Elle a une voix douce, apaisante, qui me fait me sentir toute petite et en sécurité. Comme quand j’étais à l’école primaire et que ma mère veillait sur moi quand je restais à la maison parce que j’étais malade. Je me rends compte que, en réalité, je ne suis reliée à aucune des machines qui m’entourent ; je suis donc libre de mes mouvements.
Moi, c'est comme si j'attendais que ma vie commence. Qu'enfin elle soit toujours aussi riche et trépidante que quand je joue.