C’est bien le problème avec l’amour : ça rend faible. Je n’ai pas le choix pour mon jumeau, mais je peux décider de n’aimer personne d’autre. Et je me raccroche à cette décision chaque jour.
Angel est tout à la fois le pyromane qui joue avec le feu et qui embrase tout sur son passage, que le pompier salvateur prêt à donner de sa personne pour éteindre l’incendie. Et moi, je suis son terrain de jeu
Je serre les dents. Je déteste me sentir acculé. Et à cet instant, je suis dos au mur. Dans ce cas, la seule direction, c’est droit devant, pile là où se trouve Santana…
Tu es une Rivera, et rien n’abat une Rivera parce que nous sommes tels les méandres d’une rivière : nous trouvons toujours notre cap, quelles que soient les épreuves que la vie met sur notre route.
Putain ! C’est quoi ce délire ? Ça peut repousser une conscience ? Ouais, j’imagine que c’est comme une mauvaise herbe dont on ne peut jamais tout à fait se débarrasser… Depuis quelques semaines, j’ai l’impression qu’elle se pointe chaque fois que je baisse ma garde, et ça me fait royalement chier !
Tu ne peux pas passer ta vie à fuir la souffrance, à refuser de t’approcher de l’inconnu et à mentir sur ce que tu ressens. Un jour, il faut accepter de sauter le pas et de vivre pour de bon, sans filet, sans assurance, en marchant au-dessus du vide tout en sachant qu’un jour on tombera. Au bout du compte, tu te relèveras, on le fait tous.
Combien de fois pourrai-je me consumer et renaître de mes cendres avant que tout ne se termine ?
Santana est partout, son sourire, ses éclats de rire, son odeur, ses gestes que je commence à connaître par cœur, tout m’envahit et me submerge.
Peut-être que c’est toi qui es en train de te perdre corps et âme, mon ange.