Le jour de ma mort

Nous suivons Charlotte, une jeune femme blonde, vivant dans un appartement en région parisienne avec son chat, Grishka. Il y a trois, alors que Charlotte était en voyage à Marrakech avec ses amies, un voyant lui prédit son avenir : elle mourra, d'une mort violente, le 28 octobre, 3 ans plus tard. Une nuit, Charlotte se réveille en sueur d'un affreux cauchemar. Elle se souvient alors des prédictions du voyant trois ans auparavant et de ce jour fatidique : on est le 28 octobre, le jour de sa mort. Alors que cette histoire lui était sortie de la tête, certains faits lui font repenser à cette prédiction et, après réflexion, ce que le voyant avait prédit à ses amies s'est bien produit. La paranoïa l'empare de plus en plus d'autant qu'un tueur en série surnommé par la presse « L'égorgeur de chats » sévit dans les rues de Paris. Il s'attaque aux jeunes femmes du même profil qu'elle, blonde ayant un chat. Charlotte doit donc se tenir éveillée et vigilante jusqu'à minuit. La journée sera longue, très longue... Charlotte, va-t-elle s'en sortir ? Est-elle véritablement en danger ou est-elle paranoïaque ? Est-il vraiment écrit qu'elle doit mourir le 28 octobre ?

Le huit clos alterne entre les actions et pensées de la jeune femme pour que cette journée ne soit pas la dernière et les réflexions du tueur en série. Nous sommes sous l'emprise de Jacques Expert qui nous balade sans scrupule et ne nous épargne pas avant la dernière page. Alors que nous passons toute notre lecture à échafauder des hypothèses et à faire des liens entre les protagonistes, ce roman, nous offre un twist final auquel nous n'aurons probablement pas pensé. Je vous le recommande vivement.