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On a tous connu ces moments où on se surprend à être devenu "adulte", ces instants où l'enfant ou l'ado qui vit dans notre tête se demande ce qu'il a bien pu se passer pour en arriver là.
Pour Axel, c'est une enveloppe bleue l'invitant à un dépistage du cancer colorectal et un dessin de son fils représentant deux de ses professeurs en levrette qui cristallisent ces moments.
A partir de là, on entre dans l'intimité des pensées de notre brave Axel, 46 ans, qui s'inquiète d'avoir reçu la petite enveloppe avec 4 ans d'avance, qui va voir la prof de math immortalisée par son fils et qu'il s'acharnera à appeler Mel (en référence au dialogue fleuri dudit dessin), qui n'ose pas décliner l'organisation de l'apéro avec ses voisins qu'il n'a pas choisis...
Une idée en entrainant une autre, c'est un peu le fouillis là-dedans. C'est souvent drôle, parfois très drôle même, un petit peu nostalgique aussi. On n'est pas dans la grande remise en question mais tout y passe, avec, en creux, cette interrogation: "Qu'est-ce que je fous là? C'est ça ma vie?"
Ce court roman est aussi un florilège des préoccupations de la classe moyenne de notre époque: le couple, le boulot, les études des gosses, les prochaines vacances... Et c'est avec une plume qui pique que Fabrice Caro nous fait entendre avec l'humour qui le caractérise une petite voix que ceux qui sont nés dans les années 70 (et d'autres) ont tous au fond d'eux.
Critique de MaggyM
On a tous connu ces moments où on se surprend à être devenu "adulte", ces instants où l'enfant ou l'ado qui vit dans notre tête se demande ce qu'il a bien pu se passer pour en arriver là.
Pour Axel, c'est une enveloppe bleue l'invitant à un dépistage du cancer colorectal et un dessin de son fils représentant deux de ses professeurs en levrette qui cristallisent ces moments.
A partir de là, on entre dans l'intimité des pensées de notre brave Axel, 46 ans, qui s'inquiète d'avoir reçu la petite enveloppe avec 4 ans d'avance, qui va voir la prof de math immortalisée par son fils et qu'il s'acharnera à appeler Mel (en référence au dialogue fleuri dudit dessin), qui n'ose pas décliner l'organisation de l'apéro avec ses voisins qu'il n'a pas choisis...
Une idée en entrainant une autre, c'est un peu le fouillis là-dedans. C'est souvent drôle, parfois très drôle même, un petit peu nostalgique aussi. On n'est pas dans la grande remise en question mais tout y passe, avec, en creux, cette interrogation: "Qu'est-ce que je fous là? C'est ça ma vie?"
Ce court roman est aussi un florilège des préoccupations de la classe moyenne de notre époque: le couple, le boulot, les études des gosses, les prochaines vacances... Et c'est avec une plume qui pique que Fabrice Caro nous fait entendre avec l'humour qui le caractérise une petite voix que ceux qui sont nés dans les années 70 (et d'autres) ont tous au fond d'eux.
