Mon second
Fabrice Caro. Certains disent que c'est le meilleur. Comme j'avais lu
Broadway il n'y a pas longtemps, j'ai trouvé beaucoup de similitudes de style et d'humour dans
le discours. La surprise de la découverte n'était donc plus de mise. Néanmoins, j'apprécie toujours ses piques acerbes, son cynisme se cachant dans chaque phrase humoristique. On retrouve le narrateur névrosé, peu sûr de soi, mal à l'aise à l'occasion de ce dîner de famille qu'il préférerait éviter, de façon permanente en attente d'un texto de sa petite amie qui le laisse dans l'incertitude depuis des semaines si elle veut encore de lui ou non, et cerise sur le gâteau, son futur beau-frère lui demande de tenir un discours le jour de son mariage avec sa petite soeur.
Beaucoup de pensées traversent le narrateur pendant les 200 pages de ce roman, le lecteur sourit à l'imagination de
Fabrice Caro, qui réussit encore à insuffler dans son récit une critique de la bourgeoisie figée, d'une société qui fait du surplace, d'un conformisme affligeant et c'est sur ce plan aussi que se situe le talent de l'auteur.
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