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Critique de Jmlyr
Une enquête approfondie sur un sujet délicat, par Patricia Fagué, touchée par le sujet dans sa famille.
On découvre un trafic d'enfants plus ou moins déguisé, dans les années d'après-guerre, et même avant, (1942) couvert par bien des notables, et des religieux. Cela se passait dans le XVIe arrondissement de Paris, à la Fondation d'Heucqueville, mais au fil de l'enquête, l'on découvre que ce n'était pas un cas isolé.
En clair, on incitait, pour ne pas dire forçait, de jeunes filles mineures ou non ( majorité à 21 ans) à accoucher sous X, en leur faisant croire parfois qu'elles reverraient leur bébé, en les maltraitant, les blessant parfois, en leur faisant signer les papiers sous anesthésie ou sans qu'elles ne comprennent le sens de ce qu'elles signaient, etc.
Nombre de femmes ont ainsi vu le fruit de leurs entrailles disparaître sans comprendre ce qui leur arrivait, mais en ayant un manque viscéral leur vie durant. Quant aux enfants, adoptés le plus souvent dans des familles aisées, et souvent bien traités, ils n'ont jamais pu, ou que très rarement, retrouver trace de leurs origines, les mères ignorant souvent qu'elles pouvaient lever le secret.
Ils opéraient une " sélection", à l'inverse de l'Assistance publique qui " accueillait n'importe quel enfant" .
Page 75 :
" Un Centre d'Etudes sur l'hérédité "rendant hommage aux puissants travaux des savants allemands" est mis en place au sein de la Fondation afin de former les déléguées de l'oeuvre à leur nouvelle mission : rechercher les origines des nouveau-nés qu'elles recueillent, abandonnés par leurs mères. L'enseignement qu'on leur prodigue traite " d'hygiène raciale et de sélection eugénique"
Des blessures de toute une vie pour certains.
Propagande, trafics, des enfants monnayés et qui n'ont jamais reçu le montant des primes qu'ils étaient censés toucher un jour, des humiliations, de l'ingérence…un récit insoutenable de douleur.
La fondation d'Heucqueville n'est plus, mais persistent des secrets lourds à porter.
On découvre un trafic d'enfants plus ou moins déguisé, dans les années d'après-guerre, et même avant, (1942) couvert par bien des notables, et des religieux. Cela se passait dans le XVIe arrondissement de Paris, à la Fondation d'Heucqueville, mais au fil de l'enquête, l'on découvre que ce n'était pas un cas isolé.
En clair, on incitait, pour ne pas dire forçait, de jeunes filles mineures ou non ( majorité à 21 ans) à accoucher sous X, en leur faisant croire parfois qu'elles reverraient leur bébé, en les maltraitant, les blessant parfois, en leur faisant signer les papiers sous anesthésie ou sans qu'elles ne comprennent le sens de ce qu'elles signaient, etc.
Nombre de femmes ont ainsi vu le fruit de leurs entrailles disparaître sans comprendre ce qui leur arrivait, mais en ayant un manque viscéral leur vie durant. Quant aux enfants, adoptés le plus souvent dans des familles aisées, et souvent bien traités, ils n'ont jamais pu, ou que très rarement, retrouver trace de leurs origines, les mères ignorant souvent qu'elles pouvaient lever le secret.
Ils opéraient une " sélection", à l'inverse de l'Assistance publique qui " accueillait n'importe quel enfant" .
Page 75 :
" Un Centre d'Etudes sur l'hérédité "rendant hommage aux puissants travaux des savants allemands" est mis en place au sein de la Fondation afin de former les déléguées de l'oeuvre à leur nouvelle mission : rechercher les origines des nouveau-nés qu'elles recueillent, abandonnés par leurs mères. L'enseignement qu'on leur prodigue traite " d'hygiène raciale et de sélection eugénique"
Des blessures de toute une vie pour certains.
Propagande, trafics, des enfants monnayés et qui n'ont jamais reçu le montant des primes qu'ils étaient censés toucher un jour, des humiliations, de l'ingérence…un récit insoutenable de douleur.
La fondation d'Heucqueville n'est plus, mais persistent des secrets lourds à porter.
