« La morale humaine n’est qu’une nuance de gris que nous tentons en vain de colorer par nos artifices. Cela nous donne bonne conscience et nous permet de dormir le soir. »
Il n'y a qu'un tueur pour en reconnaître un autre.
J'aimerais être un homme parfois, pour pouvoir agir selon mes envies. La vie me paraîtrait tellement plus simple. (...) Vous n'avez pas idée de que cela implique d'être une femme à notre époque, Dorian. De se sentir ignorée, ridiculisée... inférieure.
Si tu ne veux pas subir, deviens celle qui dicte les règles.
Nul n'est parfait en ce monde, mais tout y est perfectible. Tu côtoieras sans cesse la perfection sans jamais l'atteindre et c'est justement cela qui rendra ton art si parfait.
Chaque rêveur peut transformer la laideur en art.
Cette herbe a la capacité de rendre fou, alors à quoi me servirait-elle donc sur vous ? La folie vous a déjà contaminé depuis longtemps, milord.
La justice est à l'image de l'homme : faible et corruptible. De par sa nature, le mal ne peut se placer entre les mains de vieillards en perruque, se croyant adoubés par une quelconque divinité.
— Le scalpel vous voulez dire ?
— Cela s’appelle un bistouri, ma chère. Le scalpel est pour les morts, le bistouri pour les vivants. Néanmoins, j’apprécie ton sens de l’anticipation.
- […] Le donneur de mort doit avant tout connaître celle qu'on lui prédispose. Par ailleurs, c'est la lucidité de ta propre fin qui te permet de décider celle d'autrui. Imagine, Emilia, l'infinité de pêchés qui s'offrirait à toi après avoir compris cela.
Je hausse les épaules, peu convaincue par sa funeste prédiction.