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Critique de Verdorie


Après « Tueurs de flics » et « La théorie du 1% », ce court roman noir incisif est le troisième polar de la série du commissaire principal Padovani, flic un peu rustre au verbe à l'insolence impulsif et homme à l'intérieur duquel se cache un bon coeur qui a soif de justice.
Des crimes signés par un tueur au croc à boucher amènent Padovani et son équipe de bras cassés à enquêter dans les milieux yougoslaves.
Ancré dans le contexte historique et social des Oustachis (ultra-nationalistes), Fajardie, le révolté né à la vision dégrisée, dénonce ici les divergences idéologiques (entre Croates, catholiques et « occidentaux », et Serbes, orthodoxes et slaves).
L'enquête sur ces meurtres extrêmement sauvages piétine, jusqu'à ce qu'un vieux résistant yougoslave dévoile ce qu'il sait (et que le lecteur en apprend plus sur cet aspect historique de l'ex-yougoslavie).
La fin n'est pas tendre (c'est rarement le cas chez Fajardie) et j'aurai pu la deviner mais je crois que je ne voulais pas (« ooh, non ! pas lui ! »). Même si ma préférence va vers le 2e tome (« La théorie du 1% »), j'ai apprécié ce petit polar aux chapitres courts et à l'écriture ciselée, sans fioritures mais plein d'âpreté.
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