Autant j'avais apprécié "
Les Foulards rouges", autant cet autre roman historique de
Frédéric Fajardie m'a déçu.
Pour trois raisons principales :
- L'auteur se pique de retrouver la langue du XVIIe siècle en multipliant l'absence d'articles et en remplaçant à foison "dans" par "en". le procédé tourne en rond et lasse. N'est pas
Robert Merle ("Fortune de France") qui veut !
- L'introduction de loups-garous et de leur déferlement de violences sanguinaires décrit par le menu pollue le récit et le rend par moment détestable (cf : jeunes enfants).
- le héros - L'Amiral Nissac - est bien trop parfait tant comme guerrier que comme homme au point de manquer de substance.
Tout cela est bien dommage, car la seconde partie de ce roman de près de 700 pages est pleine de verve et offre de bons moments aux amateurs "de cape et d'épée". Et les efforts de Nissac pour empêcher l'assassinat d'Henri IV se traduisent par quelques scènes bien senties.
Le Fajardie des "Foulards rouges" n'a pas réussi à retrouver la qualité de son roman historique initial.
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