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Critique de HORUSFONCK


Je retrouve Frédéric H. Fajardie, avec de ces personnages qui habiteront encore longtemps mon imaginaire.
Avec l'histoire du lieutenant-colonel Leroy-Clementi, Fajardie soulève le tapis sous lequel certaines saletés ont été poussées à la hâte, lors de la fin de l'occupation allemande en France.
Habilement, la narration intercale le journal tenu par Leroy-Clémenti durant son incarcération en 1944, et les auditions de protagonistes par un juge d'instruction en 1947.
Le personnage du préfet Monnier (alias Euclide dans la résistance) rappelle certains personnages troubles de la résistance française... et le lecteur peut se demander lequel pue le plus: le SS Dienst ou Euclide?... Deux faces d'une même pièce de monnaie aussi détestables l'une que l'autre?
Le témoignage du chef de maquis communiste Spartacus, est -aussi- particulièrement pénétrant et captivant.
Leroy-Clémenti, par certains aspects, rappelle le Capitaine Conan de Roger Vercel, tout dans l'action et le combat, mais se projetant fort peu dans l'après-guerre.
Quant à la question de savoir si le lieutenant-colonel Leroy-Clémenti a pris la juste décision en échangeant un stock d'armes contre la vie de centaines d'hommes et de femmes, ce ne me semble pas chose simple à déterminer. de toute façon, le choix proposé par le SS Dienst est intenable.
Voilà. Un livre à lire pour ceux qui ne l'ont encore dévoré.

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