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Critique de christinebeausson


Un polar norvégien attendait son tour tranquillement dans mon mouton à lire .... gel nocturne. Un auteur dont les deux précédents romans traduits en France "l'athlète" et "frontière mouvante" m'avaient bien plu même si un norvégien chez lequel j'avais atterri dans sa belle maison dans le petit Berlin en face d'Oslo, m'avait fait cette remarque : c'est un vieil auteur. Par contre "la séduction", autre roman m'avait laissé sur la rive de l'incompréhension !
Ce n'est effectivement pas un petit jeunot qui nous a concocté ce polar venu du froid mais qu'importe.
Commençons par le plaisir de découvrir la vie dans une province norvégienne, Hamar, petite ville entre Oslo et Lillehammer, à la hauteur de Bergen mais bien dans les terres, pas très loin de la frontière suédoise. Me Wikipedia nous donne un bref résumé de cette ville :
Hamar est une ville et municipalité dans le comté du Hedmark, en Norvège, située au coeur d'une région de 85 000 habitants, qui fut un centre de pouvoir important à l'époque Viking et le siège d'un évêché et un lieu d'échanges commerciaux au Moyen Âge, et qui compte parmi les plus importantes zones agricoles du pays.
Une autre vision de cette région dans les premières pages du livre nous en donne un aperçu : "la forêt s'étendait, dense et menaçante, dans toutes les directions, aspirait à elle le peu de lumière du jour qu'il y avait, le lac n'était qu'une surface morte."
Ça donne déjà moins envie !
Une belle histoire sur fond de guerre, des équipes policières, les intuitions des uns, les certitudes des autres, le besoin de se faire mousser dans la presse à scandales, etc
Il y a de tout ça au milieu d'une histoire familiale compliquée qui permet de mettre en difficulté la réputation d'une famille honorable.
La morale de l'histoire .... ne pas se précipiter, réfléchir, ne pas se fier aux réputations des uns et des autres, ne pas se laisser éblouir par ses souvenirs, par la bienséance ... et ne pas oublier .... l'illusion que donne parfois la bonne bourgeoisie.
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