Citations sur La série des frères Reed, tome 1 : Grand, Tatoué, et Envoût.. (9)
Vivre chaque moment de la vie. Nous devrions tous le faire un peu plus souvent.
« Je ressens le besoin de te dire quelque chose, » dit-il. Il pense à ses prochaines paroles, et parle très lentement, comme si leur poids lui était très lourd.
« D'accord, » dis-je hésitante.
« Je te veux plus que j’ai besoin d’air, » dit-il. Mon cœur commence à battre à un rythme fou dans ma poitrine.
Elle rit. Je voudrais pouvoir l'entendre car c'est probablement le plus beau son au monde. Ce n'est pas souvent que je souhaite pouvoir entendre à nouveau, parce que je peux faire presque tout ce que je veux. Mais là, maintenant, je souhaiterais pouvoir entendre le son de son rire.
"- Elle va briser ton putain de cœur, mec" prévient Matt après qu'elle ait fermé la porte. Elle va briser mon putain de cœur. Parce que je n'ai jamais voulu quelque chose avec quelqu'un autant que je veux quelque chose avec elle.
Je retourne mon poignet et indique son tatouage sur mon poignet intérieur. C'est un endroit que j’avais gardé libre pour quelque chose de spécial. Elle se penche vers le tatouage et tout son souffle se précipite hors de son corps. Je peux le sentir sur ma main quand elle expire.
« C'est mon tatouage, » dit-elle.
Elle prend ma main dans la sienne et la soulève vers son visage. « Es-tu en colère ? » demandé-je.
Elle me regarde brièvement, puis repose les yeux sur mon tatouage. Elle le scrute sous tous les angles. Sa main tremble alors qu’elle tient fermement la mienne. « Tu l’as changé. »
« J’ai pensé que tu avais besoin d'une sortie de secours. »
Je m'avance vers lui afin que nos genoux se touchent. Je ne le touche nulle part ailleurs, mais j'ai besoin d'une connexion avec lui.
Il me connait seulement depuis quelques jours. "Pourquoi ai-je tant d'importance à tes yeux ? Qu'est-ce qui me rend différentes ?" J'admets que je meurs d'envie de le savoir.
Cette fille va me détruire. Je sais déjà que ce sera le cas. Et j'y saute tout de même à pieds joints.
Mes yeux se posent sur un bloc de croquis qui se trouve contre la lampe sur la table de chevet de Logan. Je pose les mains sur mes genoux et ferme les yeux quelques secondes, en les rouvrant je sursaute quand je vois qu'il a dessiné une femme nue. Elle est dessinée au crayon et il a hachuré toutes les parties de son corps nu. Mais ce qui attire immédiatement mon attention, c’est qu'il y a une bande de couleur sur le corps dessiné. Sur le côté de sa chevelure, il y a du bleu.
Oh, merde. C'est moi.
Je m’assois sur le bord du lit et ramasse le dessin. C'est moi. Clairement et simplement moi. Mes bras se trouvent le long de mes côtes et mes poings sont fermés. Il y a une expression de défi sur mon visage. Je n'ai jamais vu un artiste capturer un tel regard. Mais il a réussi. Il y a une serviette sur le sol à côté de mon orteil et mon pied semble animé, comme si je venais de donner un coup de pied.
Il a dessiné des ombres autour de mes seins et mes mamelons sont dressés, comme si on venait de les embrasser. Mon estomac se noue et je me force à reprendre mon souffle. Il y a un petit triangle de poils au sommet de mes cuisses. Je ferme les yeux. C’est presque identique à l’original. C'est moi. Il m'a dessinée. De mémoire. En bas se trouvent quelques mots griffonnés. Ils sont écrits en majuscules et les lettres sont très espacées:
J' A I R E G A R D É.