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Critique de Ambages


Arturo Bandini, un nom de famille qui se termine par une voyelle. On sent immédiatement le déracinement de l'auteur. Il parle de la Californie, de Los Angeles qui regroupe ceux qui sont venus chercher le soleil quelle que soit la saison, cette ville née de rien dans ce désert.
Il parle aussi de la difficulté d'écrire, de se faire connaître, des moments de vaches maigres et des oranges à tous les repas. Il rencontre des individus fauchés comme lui et puis une femme, Camilla. Une princesse maya perdue dans ce nouveau désert, elle dont les ancêtres ont connu ce pays bien avant tout le monde. Camilla qui s'érode contre un amour qui la répudie, qui s'amenuise avec des fumées tenaces, qui se dessèche dans ce désert à vouloir ressembler à d'autres sans visage. Pourtant Arturo l'aime. A sa manière, à sa dédicace. Il évoque également les vibrations de cette terre, ses tremblements et ses morts qu'elle laisse de temps en temps, au gré de ses humeurs, tomber dans l'oubli. Sous la poussière...
Un très beau roman.
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