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Critique de EmilieMercury


Arturo Bandini a quitté son Colorado natal pour rejoindre la ville de Los Angeles, où il cherche l'inspiration après que sa première nouvelle ait été publiée dans un journal.

Il disserte sur la littérature et sur les femmes dont il ne connait pourtant rien. Il fantasme sur elles, n'arrive pas à passer à l'acte. Écrivain frustré, ruiné, qui se traîne de bar en bar en cherchant un sens à ce qui lui arrive. Il tombe amoureux de Camilla, une jeune serveuse, ce qui ne l'empêche pas de continuer à parler des femmes comme d'un bien de consommation.
Évidemment ce roman est à replacer dans le contexte de son époque, mais j'ai vraiment eu du mal avec la manière dont le narrateur parle des femmes. de plus, pour quelqu'un qui se revendique athée au bout de quelques pages, je trouve qu'il prie beaucoup et parle souvent d'un dieu.
Certains passages sont brillants alors que d'autres m'ont vraiment fait lever les yeux au ciel et rendu le narrateur antipathique.

Je ressors un peu mitigée de ce récit initiatique qui a pourtant eu un succès retentissant aux États-Unis. Dans le genre "jeune américain paumé" j'ai préféré Holden Caufield, (anti)héros du roman L'attrape-Coeur de Salinger. (ceci dit je l'ai lu il y a longtemps, peut être qu'aujourd'hui je lui trouverais plus de défauts !).
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