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Critique de le_Bison


Deux nouvelles dans « l'orgie ». La première qui porte son nom me parle de son père. Fils d'immigré italien, la famille est importante. le paternel, la fondation d'une famille. Il y est question d'une mine d'or et donc du père de ce jeune garçon. Un père qui boit, un père qui voit d'autres femmes que sa mère. Beurk. le petit s'en trouve traumatisé, sonnant la fin de l'innocence enfantine. Ce père qu'il estimait tant descend en chute libre de son piédestal. Il y est aussi question de religion. Dans cette famille catholique et italienne, la foi de sa mère et ses prières incessantes deviennent lourdes à porter pour ses frêles épaules. Surtout quand son père lui demande une certaine solidarité masculine vis-à-vis des mensonges avec sa mère. La fin d'un couple à ses yeux de jeune rital.

Je retrouve ensuite Dominic Molise, un peu plus âgé, dans la seconde nouvelle, « 1933 fut une mauvaise année ». Tu imagines donc la période. Début de l'adolescence, en pleine crise économique. Il rêve de devenir joueur professionnel de base-ball, son père rêve de faire de lui son successeur dans l'entreprise familiale de maçonnerie. La batte face à la truelle. Et que dire de ses rêves de Dorothy. Sublimes à en respirer le parfum de ses petites culottes. Cela bouillonne dans sa tête, les hormones, les rêves, les déceptions… La crise, l'adolescence, la mouise…

Orgie de losers. 1933, la putain de vie des losers… Fin du rêve, aussi éphémère qu'un glaçon dans un whisky.
[...]
Lien : http://memoiresdebison.blogs..
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