AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations sur La bataille (8)

Cette conception nouvelle du réalisme au théâtre, c'est André Antoine qui l'expérimenta. En 1887, ce jeune employé du gaz, sans la moindre commandite, réunit trois cent abonnés et les convie, une fois par mois, en des salles de hasard, à juger de spectacles conçus dans un esprit neuf.
Par la suite, au théâtre qui prit son nom, puis à l'Odéon, il élargit le champ de ses recherches, mais son œuvre des jours héroïques demeure la plus significative.
Quel en était le principe ?
Revenir à la réalité sans concessions.
L'esthétique d'Antoine prend appui sur le "naturalisme" : jeter au public la réalité pour ainsi dire toute crue, par "tranches de vie"....
(extrait de "l'ère bourgeoise du théâtre", septième chapitre de "l'histoire du théâtre" écrite par Robert Pignarre et parue dans la collection "Que sais-je ?" en 1971)
Commenter  J’apprécie          70
Plus encore que notre jeu, nos danses sont incompréhensibles aux Japonaises, incompréhensibles et scandaleuses. Le Japon n'est point du tout une contrée où la pruderie règne en maîtresse ; mais homme ni femme ne s'aviserait d'y pousser l'indécence jusqu'à s'étreindre en public, taille à taille et poitrine à poitrine, pour donner à tous les yeux le spectacle éhonté d'une manière de coït...
Mais, saisie par le prince Alghero, la marquise Yorisaka oublia quelques principes de plus, et se laissa, sans grande résistance, guider dans l'impudique tourbillon.
Commenter  J’apprécie          40
Le salon de la marquise Yorisaka, dans le port de Nagasaki : un salon européen, élégant à la façon occidentale, et pour cela même étrange d'être un salon de Nagasaki.
Au dehors, en contraste avec cette installation, il y a tout le Japon qui s'affirme tout au large d'une immense baie.
Et l'on voit d'abord un jardin précis, frêle et minuscule, et une colline, pareille aux estampes d'autrefois.
Au lever du rideau, Jean-François Felze se trouve placé devant un grand portrait, presque achevé, et qui est celui de la marquise Yorisaka, en robe de bal européenne.
Une seconde il travaille en silence et puis....
(lever de rideau de la pièce extraite de "la Petite Illustration" n° 49 paru en mai 1921)
Commenter  J’apprécie          40
Le théâtre "Antoine" - ou tout au moins la salle qui l'abrite - compte déjà soixante-sept années d'existence. C'est, en effet, en 1866 qu'un nouveau théâtre, construit boulevard de Strasbourg sur l'emplacement d'un ancien café-concert, ouvrit ses portes.
Il s'appelait alors le théâtre des "Menus-Plaisirs", mais il devait changer fréquemment de nom et de genre.
En 1874, il devenait le théâtre des "Arts", en 1876, il prenait le titre "d'Opéra-Bouffe" pour redevenir l'année suivante les "Menus-Plaisirs".
En 1879, il fut le théâtre des "Arts".
Nouvelle transformation en 1881 sous le nom de "Comédie-Parisienne".
Enfin, en 1882, réapparaissait l'appellation des "Menus-Plaisirs".
Cependant, dès octobre 1890, Mr André Antoine avait transporté aux "Menus-Plaisirs" son "théâtre libre".
Celui-ci créé l'année précédente, avait d'abord donné ses représentations dans "la salle de l'Elysée des Beaux-Arts", puis au théâtre "Montparnasse".
Ce n'était pas un théâtre régulier.
Seuls quelques membres de la presse et quelques abonnés y avaient accès, et les spectacles commencèrent par être mensuels.
Le "théâtre libre", on le sait, fut un magnifique effort d'art qui a exercé une influence considérable sur toute l'évolution dramatique contemporaine....
(extrait d'une petite histoire du théâtre "Antoine" accolée en postface de "la Petite Illustration" n° 327 parue le 8 juillet 1933)
Commenter  J’apprécie          30
Les invités de Mrs. Hockley encombrèrent bientôt tout ce jardin miraculeux d'une foule admirative mais bruyante. C'était une foule principalement américaine. Et même au Japon, dans la propre patrie de la politesse et des raffinements, l'Américain demeure ce qu'il est partout: un barbare assez brutal.
Commenter  J’apprécie          10
Tout peuple qui engage une guerre inutile et sanglante abdique sa sagesse ancienne et renie la civilisation. C'est pourquoi il n'importe aucunement que le nouveau Japon, barbare, ait abattu le nouvelle Russie, barbare. Il n'aurait pas importé davantage que la nouvelle Russie eût abattu le nouveau Japon. C'était le combat du tigre rayé contre le tigre ocellé. L'issue de ce combat est sans intérêt pour les hommes.
Commenter  J’apprécie          00
Mais son instinct yankee, pétri d'une ruse trop grossière, l'avait conseillé à rebours. Felze était Français, et le plus habile des grands corrupteurs, Walpole notait déjà, il y a trois cents ans, combien délicatement doit se négocier l'achat d'une conscience française...
Commenter  J’apprécie          00
Il devenait audacieux. Sa bouche, maintenant, pressait avidement, les lèvres complaisantes, et ses mains dégrafaient le corsage, cherchant la nudité tiède des seins.
Commenter  J’apprécie          00




    Lecteurs (31) Voir plus



    Quiz Voir plus

    Quelle guerre ?

    Autant en emporte le vent, de Margaret Mitchell

    la guerre hispano américaine
    la guerre d'indépendance américaine
    la guerre de sécession
    la guerre des pâtissiers

    12 questions
    3248 lecteurs ont répondu
    Thèmes : guerre , histoire militaire , histoireCréer un quiz sur ce livre

    {* *}