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3,32

sur 77 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Grosse déception pour ce roman qui n'a pas su me captiver. Pourtant, une enquête dans le froid de la Sibérie, voilà qui m'intéressait!
Malheureusement tout est long et laborieux. L'enquête n'arrive qu'au quart du roman et mon intérêt a commencé à s'éveiller à peu près à la moitié du livre, pour vite retomber.
Je me suis profondément ennuyée pendant cette lecture, à peine ai-je levé un sourcil en découvrant la conclusion...
Dommage, Olga! Je ne sais pas si tu as prévu de mener d'autres enquêtes, mais ce sera sans moi!
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Mort sur le Trans-sibérien, Death on the Trans-Siberian Express dans la version originale parue en 2021, a été publié par les éditions Hugo Thriller en novembre 2021. C'est le premier roman de C.J. Farrington, publié en Angleterre par les éditions Constable, éditeurs de la série « Agatha Raisin », référence du « cosy mystery ». Les aventures d'Olga Pouchkine ont été inspirées à l'auteur par ses voyages sur le Trans-sibérien ou le long de la route de la soie.

Le style est nonchalant, avec une petite touche de fantaisie très agréable, qualités malheureusement altérées par les longueurs et les trop nombreuses digressions qui nuisent au bon fonctionnement de l'intrigue. Il semble que l'auteur se complaise dans des méandres qui ne présentent qu'un intérêt lointain pour le suivi de l'histoire.


Olga Pouchkine, cheminote et garde-barrière dans le village de Roslazny, en Sibérie occidentale, veille quotidiennement au bon fonctionnement du passage quotidien du fameux Trans-sibérien. Agée de trente-cinq ans, elle vit encore avec son père, vieil homme alcoolique et acariâtre. Malgré sa vie peu reluisante, Olga caresse le rêve d'étudier la littérature à l'université de Tomsk afin de devenir écrivain. Raison pour laquelle elle économise sou à sou l'argent que son père ne boit pas en vodka bon marché.

Deux événements vont perturber sa routine immuable: la réception d'une lettre anonyme fielleuse qui la déstabilise plus qu'elle ne se l'avoue. Que peut-on lui reprocher si cruellement, elle qui a toujours à coeur d'aider ses proches de son mieux.

Le second est le fait qu'un touriste américain  soit éjecté du train pile au moment où Olga se trouvait près de la voie. L'homme a la gorge tranchée et des pièces de monnaie dans sa bouche. Qui a bien pu faire ça et, surtout, pourquoi?

Mais l'inspecteur chargé de l'enquête, son séduisant ami d'enfance Vassily Marouchkine, est suspecté du meurtre et enfermé par son supérieur, le lieutenant colonel Babikov, un homme manipulateur, prêt à tout pour devenir le nouveau maire de Roslazny. Afin de disculper son ami, Olga décide de mener elle-même l'enquête, sans se douter des ennuis auxquels elle pourra difficilement échapper.

Ce que j'ai le plus apprécié dans ce roman est la façon dont l'auteur nous présente ses différents personnages principaux ainsi que les habitants du village. Avec précision, il révèle leurs particularités physiques et leurs traits de caractère. Prenons l'exemple d'Olga Pouchkine: une jeune femme généreuse, attentive au bien-être de ses proches qu'elle ne répugne jamais à aider, une amie fidèle sur qui on peut compter. Férue de littérature, Olga caresse le doux rêve d'étudier à l'université de Tomsk afin de devenir écrivain. Bien que son salaire de cheminot et sa vie étriquée ne lui laissent que peu d'espoir d'y parvenir un jour, elle ne se décourage pas.

Les femmes de ce roman, incarnées par Olga et son amie Anna, donnent un aperçu peu flatteur de la façon dont les femmes sont considérées sous ces latitudes. Travailleuses acharnées et courageuses, elles se battent comme des lionnes pour assurer le quotidien de leurs proches, sans pouvoir compter sur les maris et les pères qui ne pensent qu'à s'enivrer du matin au soir.

Heureusement, le personnage attachant de Vassily Marouchkine vient contrebalancer ce noir tableau. Brillant policier, il se trouve muté temporairement au poste de Rozlasny, victime d'une recrudescence de la délinquance. Curieusement, le lieutenant colonel Babikov, candidat à la mairie de Kemerovo, avec qui Vassily ne s'entend pas du tout, pense que l'inspecteur est l'homme de la situation. Mais le jeune homme n'a qu'une envie: que cette mission sans intérêt se termine afin qu'il puisse rejoindre l'armée au sein de laquelle il veut retrouver la trace de sa femme et de son fils, disparus quinze ans plus tôt.

Le trans-sibérien: réseau de voies ferrées  qui relie Moscou à Vladivostok sur  neuf mille deux cent quatre-vingt huit kilomètres (la longueur du trajet dépendant de l'itinéraire)."C'était d'abord une voie ferrée impériale, avait dit sa maman. Ses rails ont transporté des tsars, des tsarines, des tsarévitchs et des tsavernas, tout comme des commissaires du peuple, des secrétaires généraux et tous les autres complices du communisme. Les princes, les boyards et les comtesses ont regardé ces mêmes paysages défiler derrière la vitre, bien avant que Staline n'utilise cette voie ferrée pour prêter main-forte aux nazis, jusqu'à ce qu'Hitler ne change d'avis et qu'il se mette à nous attaquer."

Sibérie occidentale: découvrir cette région peu ou mal connue, pas encore destination touristique de choix, à travers le trans-sibérien, train mythique, constitue une agréable surprise. le froid ambiant, la neige et la glace recouvrant tout le paysage, donnent à ce roman son atmosphère particulière. Bien que le roman soit censé se situer à notre époque, l'auteur décrit une société figée dans le temps; on se serait presque cru revenu à l'époque de l'après-guerre: village isolé, vie quotidienne loin de toute trace de modernisme, routes et bâtiments laissés à l'abandon, population vieillissante...Ambiance propice pour mener une mystérieuse enquête policière.


Le +: le fait que le roman soit bien documenté, permettant au lecteur de mieux appréhender les arcanes de la politique et du fonctionnement de l'administration russes, la culture et les coutumes qui nous sont en grande partie étrangères, abordant des thèmes intéressants, tel que le rôle des femmes dans ces contrées reculées, peu enclines à tenir compte des avancées modernes. (Le fait qu'Olga, à trente-cinq ans, continue d'obéir à son père alors que c'est elle qui subvient aux besoins du ménage; la situation familiale de son amie Anna qui doit élever seule ses trois garçons pendant que son mari, qui dessoule rarement, poursuit ses affaires chimériques, considérant sa femme plus comme une domestique que comme une épouse).

Les fils de plusieurs intrigues se croisent et se décroisent, noyant le lecteur sous une avalanche de détails vite oubliés, souvent inutiles, alors qu'il aurait été plus intéressant de se concentrer sur l'intrigue policière prometteuse. Au lieu de cela, en dépit d'un bon démarrage, le récit s'enlise dans des explications anecdotiques, récurrentes, n'apportant aucun élément nouveau, tout cela au détriment de l'action. Raison pour laquelle le roman manque du rythme indispensable à toute intrigue policière de qualité. le fait que les hypothèses avancées par les enquêteurs se révèlent souvent exactes gâche un peu le plaisir du lecteur, desservant l'effet de suspense.

Un premier roman en demi-teinte sauvé par ses protagonistes drôles et attachants. Espérons que le suivant sera plus réussi...
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Dans ce roman on plonge en plein coeur de la Russie et plus précisément au fin fond de la Sibérie, on rencontre Olga Pouchkine, une jeune cheminote que la vie n'a pas épargnée, elle rêve de devenir écrivain et de partir dans une grande ville étudier la littérature.
Lorsqu'un corps jeté du transsibérien va lui tomber dessus (littéralement) elle va faire son enquête avec et en parrallèle de la police locale.

J'ai été un peu déroutée par cette lecture, je ne suis pas rentrée dans l'histoire, il y a énormement de personnages et pour chacun l'auteur s'est attaché à nous les décrire précisément, voire trop précisément car j'avais parfois l'impression de perdre le fil de ma lecture et de l'action en cours. Il y a aussi beaucoup de répétition des "anecdotes" des personnages, j'ai eu l'impression de parfois relire ce que j'avais déjà lu, il s'agit d'un tome 1 c'est peut-être pour cela que l'auteur à insister afin de bien implanter le cadre mais je n'ai pas pris plaisir à ma lecture.

J'ai cependant trouvé les descriptions des paysages très agréables et je m'y projetais très bien, on voit tout en lisant ce train mythique passer devant nous.
Lien : https://leblogmathildebouqui..
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J'ai reçu ce livre dans le cadre d'une opération Gleeph et Hugo Thriller que je remercie.

Mort sur le Transsibérien est un premier roman, l'auteur est un grand voyageur et a donc écrit le premier tome d'une série, celle d'Olga Pouchkine. Il est publié en Angleterre par Constable, l'éditeur de la série Agatha Raisin, référence incontournable du » cozy mystery « .

Préparez-vous un thé bien chaud car dans ce livre, le froid règne en maître !

Un cosy Mystery qui se passe non pas dans la campagne anglaise mais en Russie, une originalité qui m'a donné envie de le lire.

Malheureusement mon avis ne sera pas celui attendu. J'ai eu bien du mal à lire cette histoire, si vous avez des problèmes d'endormissement, ce livre est parfait pour vous aider à dormir !

J'ai trouvé que l'auteur s'étalait de trop, il s'éparpille dans l'histoire des personnages et dans des choses insignifiantes, il y a beaucoup trop de longueurs pour que le lecteur puisse y voir un quelconque intérêt. Il faudra attendre la page 78 pour qu'il se passe enfin quelque chose d'intéressant puis après on repart pour une bonne vingtaines de pages de longueurs voir plus et ainsi de suite. Je suis sûre que si on enlevait toutes les pages en trop et qui ne servent à rien, il aurait été plus captivant pour moi par contre j'ai aimé l'environnement d'Olga Pouchkine mais je n'aimerait pas y vivre pour autant ^^.

Si vous aimez Agatha Raisin, vous aimerez sûrement aussi celui là, moi je suis plutôt Agatha Christie que Raisin.
Lien : https://deslivresmonunivers...
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Depuis le jour où elle avait reçu cette lettre anonyme, Olga avait souvent rêvé du moment où elle confondait son auteur haineux.....une bien gentille fille Olga. J'ai eu du mal avec ce cosy-mystery, attendre la 100 ème page pour voir le meurtre. Et j'aime bien le bienveillance mais pas trop non plus.
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Grosse déception 😢  

J'attendais tellement de ce livre … première grosse déception de cette nouvelle année et surtout premier abandon alors que j'ai pour habitude de toujours continuer mes lectures jusqu'à la dernière page ..mais là sincèrement c'était vraiment trop le demander ..pourtant tout laissait présager un bon moment de lecture ..Tout d'abord la situation géographique : la Sibérie , je me voyais déjà en plein froid glacial et deuxièmement le côté cosy mistery mais à la russe , je me suis dit : pourquoi pas ..mais pour ma part la magie n'a pas opérée.. 

Revenons à l'histoire ,  
Olga Pouchkine, cheminote et garde-barrière dans le village de Roslazny, en Sibérie occidentale, veille quotidiennement au bon fonctionnement du passage quotidien du fameux Trans-sibérien.  

Deux événements vont perturber sa routine tout d'abord la réception d'une lettre anonyme pleine de reproches et deuxièmement le fait qu'un touriste américain soit éjecté du train pile au moment où Olga se trouvait près de la voie. L'homme a la gorge tranchée et des pièces de monnaie dans sa bouche. Qui a bien pu faire ça et, surtout, pourquoi? 

L'inspecteur chargé de l'enquête, son séduisant ami d'enfance Vassily Marouchkine, est suspecté du meurtre et enfermé par son supérieur, le lieutenant colonel Babikov, un homme manipulateur, prêt à tout pour devenir le nouveau maire de Roslazny. Afin de disculper son ami, Olga décide de mener elle-même l'enquête, sans se douter des ennuis auxquels elle pourra difficilement échapper. 

Comme dit plus haut je n'ai pas été séduite .. trop de longueurs .. des chapitres beaucoup trop longs .. je remercie toutefois NetGalley et les éditions Hugo pour cette découverte  

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Mort sur le Transsibérien est un roman policier, le premier tome de la série Olga Pouchkine et malheureusement, je n'ai pas réussi à arriver jusqu'à la partie policière du roman.

Bienvenue à Roslazny, un petit village de Sibérie. Olga Pushkin est la garde-barrière du village. C'est elle, notamment, qui veille au bon déroulement du passage du majestueux Transsibérien, depuis la petite maison où elle vit seule avec son hérisson et son amour de la littérature. Elle rêve de rejoindre l'université de Tomsk et de quitter Roslazny, où jamais rien ne se passe… Jusqu'à ce qu'elle découvre un cadavre. 

J'ai été intriguée par le résumé du livre et l'originalité de sa situation géographique qui présageaient un beau voyage. Grâce à son travail de documentation évident, l'auteur a créé de magnifiques descriptions de paysages, des personnages bien développés et une sensation de réalisme et de justesse. Cependant, j'y ai trouvé trop de longueur et je ne suis pas parvenue à être captivée par l'histoire. 

J'ai l'habitude des romans policiers très rythmés qui nous plongent dans l'enquête assez vite, c'est pourquoi je n'ai pas réussi à finir cette lecture. Et je ne lirai sans doute pas les tomes suivants.

Merci à Netgalley, à l'auteur et aux éditeurs pour cette lecture.
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