- J'aime quand tu as de l'humour. Dommage qu'il est si noir...
- L'existence n'est pas une partie de plaisir, Lily...
- Çà pourrait l'être si tu venais plus souvent dans ma chambre, ajouta-t-elle en s'asseyant sur ses genoux.
- Pas en ce moment, dit-il en la repoussant doucement. J'ai trop de soucis. La tempête m'a abattu autant que les arbres.
- Tu te décides enfin à célébrer la joie de ton fils et la guérison d'Arthur ? s'étonna Elisabeth.
- Non, répondit Marceau, je fête le début de nos ennuis. C'est mieux que de s'apitoyer sur notre sort ou sur la tristesse des événements, n'est-ce pas ? Elisabeth haussa les épaules. Malgré elle, une détestable intuition lui confirmait, hélas, que Marceau avait raison.