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Critique de MarcelP


Recueil de nouvelles policières, le Gambit du cavalier n'est pas la plus illustre des oeuvres du grand Bill mais sa lecture ne laisse pas d'être agréable.

Les évènements se déroulent bien évidemment dans le Yoknapatawpha et Jefferson, à l'instar de St Mary Mead, a trouvé sa Miss Marple en la personne de Gavin Stevens, attorney du comté. Bien entendu les toddies ont remplacé les "cups of tea", mais le fond est le même : un armchair (ou presque) détective et une maxime christienne que Stevens pourrait faire sienne : "human nature is much the same everywhere". Les intrigues nous plongent dans le quotidien du Dixie et rassemblent un Caïn et son Abel, quelques idiots et de sombres bouseux, cupides et sournois. C'est mineur mais charmant.

La nouvelle éponyme, une novella plutôt, ne serait qu'une resucée d'un "Dynasty" au pays du coton (on s'attend à chaque page au débarquement d'Alexis et Krystle) si le style ne transcendait pas le tout. La première partie du Gambit est somptueuse qui entrelace les voix des rares témoins à celle d'un Faulkner démiurge pour exhumer l'histoire de la famille Harriss... le happy end final scelle une partie d'échec à l'aveugle dans laquelle Gavin, bien aidé par son neveu, le faussement naïf Charles Mallison, fait mat sans sacrifier de cavalier et emporte sa dame.
Lien : http://lavieerrante.over-blo..
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