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Critique de mireille.lefustec


Louise renonce aux mots après avoir subi la mort.
Les mots ce sont les textes de l'homme qu'elle a aimé et qui n'est plus.
Elle s'adresse à lui à la deuxième personne, on va découvrir la première rencontre : elle, avec "sa jeunesse en guise de drapeau fier et provoquant" lui, "le chef du département de botanique au Muséum d'histoire naturelle".
Elle, qui lui présente son projet de recherche sur le végétal et qui, subjuguée par son regard d'acier, par "l'énergie qui s'élance dans son corps" éprouve l'envie irrésistible de participer à la prochaine mission. Dans la forêt amazonienne. Dans la démesure de la forêt vierge.
"La nature est brutale, je devine sa violence".
Elle pourra y oublier ses douleurs, anciennes et récentes.
Chaque paragraphe s'ouvre sur une définition botanique.
La vie est pénible : chaleur et humidité extrême. La cohésion se forme entre les membres de l'expédition..
Et il y a le "Maître" dont elle désire la proximité jusqu'à la douleur, dont elle ressent les vibrations qui émanent de son corps.
Qui est-il avec son regard "plein de bourrasques, de vents contraires." ?
Au fil des jours, des souvenirs du passé affluent.
Lui, il a écrit dans ses carnets, sorte de journal intime, dont elle hérite à la fin de la mission. C'est là que j'avoue un bémol, j'aurais préféré rester sur son mystère, son magnétisme.
Un très bon livre pour moi dont j'ai aimé l'écriture, qui m'a emportée et que j'ai quitté à regret.
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