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Critique de Lierre
Ce n'est PAS un roman parfait mais c'est néanmoins un coup de coeur: j'ai été triste de le refermer.
Je suis très friande de la faery, la vraie, pas celle de Disney. Non, celle des légendes anciennes, des créatures dangereuses et imprévisibles. (Chiens grimm, changelins, hautes fées…)
Emily Wilde est dryadologue, c'est-à-dire qu'elle parcourt le monde afin d'étudier les fae (peut-on imaginer métier plus excitant?). Elle est aussi très clairement neurodivergente (et a donc eu mon immédiate affection).
Elle est accompagnée par un personnage haut en couleurs, une sorte d'Astarion de bonne humeur (ceux qui savent savent), Wendell Bambleby.
Le roman est présenté comme un journal - j'allais écrire “intime” mais cela aurait agacé Em - ce qui induit un démarrage aussi mou que Wendell est indolent. Vraiment, en peinant à trouver de l'intérêt dans les premières entrées, j'étais loin de me douter que je finirai par chérir cette petite lecture.
Mais une fois l'ambiance posée, les premières créatures rencontrées, les premiers contrats signés (qui dit fae dit toujours contrat, dont chaque mot doit être réfléchi afin de ne pas y risquer sa vie)... je n'ai plus pu lâcher ce livre. M'aurait-il envoûté ? Faut-il le lire une pièce de métal en main et les vêtements retournés ?
L'ambiance est prenante, le duo Em-Wendell fait de petites piques et d'affection latente m'a beaucoup amusée et j'étais au comble de la joie de pénétrer un domaine faerique. (Comme j'aimerai être moi-même dryadologue.)
Seul petit bémol à mon sens: si les fae sont délicieusement malicieuses et n'ont que peu de considération pour la vie humaine, que le roman peut même être un peu gore parfois, les humains eux, dégoulinent de bons sentiments. Je les ai trouvés moins crédibles que les créatures. (Ironique n'est ce pas ?)
Vivement le second tome !
Pour rester dans cet univers, je recommande la lecture du manga The Ancient Magus Bride, que je m'en vais relire en attendant.
(Bechdel:
Deux femmes au moins portent un nom : oui
Et discutent entre elles : oui (il y a même un petit couple saphique trooop mignon)
D'autre chose que d'un ou des hommes: oui )
Je suis très friande de la faery, la vraie, pas celle de Disney. Non, celle des légendes anciennes, des créatures dangereuses et imprévisibles. (Chiens grimm, changelins, hautes fées…)
Emily Wilde est dryadologue, c'est-à-dire qu'elle parcourt le monde afin d'étudier les fae (peut-on imaginer métier plus excitant?). Elle est aussi très clairement neurodivergente (et a donc eu mon immédiate affection).
Elle est accompagnée par un personnage haut en couleurs, une sorte d'Astarion de bonne humeur (ceux qui savent savent), Wendell Bambleby.
Le roman est présenté comme un journal - j'allais écrire “intime” mais cela aurait agacé Em - ce qui induit un démarrage aussi mou que Wendell est indolent. Vraiment, en peinant à trouver de l'intérêt dans les premières entrées, j'étais loin de me douter que je finirai par chérir cette petite lecture.
Mais une fois l'ambiance posée, les premières créatures rencontrées, les premiers contrats signés (qui dit fae dit toujours contrat, dont chaque mot doit être réfléchi afin de ne pas y risquer sa vie)... je n'ai plus pu lâcher ce livre. M'aurait-il envoûté ? Faut-il le lire une pièce de métal en main et les vêtements retournés ?
L'ambiance est prenante, le duo Em-Wendell fait de petites piques et d'affection latente m'a beaucoup amusée et j'étais au comble de la joie de pénétrer un domaine faerique. (Comme j'aimerai être moi-même dryadologue.)
Seul petit bémol à mon sens: si les fae sont délicieusement malicieuses et n'ont que peu de considération pour la vie humaine, que le roman peut même être un peu gore parfois, les humains eux, dégoulinent de bons sentiments. Je les ai trouvés moins crédibles que les créatures. (Ironique n'est ce pas ?)
Vivement le second tome !
Pour rester dans cet univers, je recommande la lecture du manga The Ancient Magus Bride, que je m'en vais relire en attendant.
(Bechdel:
Deux femmes au moins portent un nom : oui
Et discutent entre elles : oui (il y a même un petit couple saphique trooop mignon)
D'autre chose que d'un ou des hommes: oui )
