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Critique de summerday
La bobine d'Alfred est le récit initiatique d'un adolescent amateur de cinéma qui se retrouve au milieu d'un tournage secret et s'embourbe dans un trafic de pellicules.
Harry Bonnet a seize ans et vit à Paris lorsque son père cuisinier et aussi cinéphile que lui, est engagé par une célèbre actrice pour cuisiner dans sa demeure Hollywood. Leur arrivée en Californie se fait sur des chapeaux de roues après une histoire de demi-caille, de restaurant et de gifle. L'Amérique c'est le rêve pour Harry : le soleil, la plage, le cinéma. D'ailleurs son père est engagé sur un tournage où il gère la cantine de l'équipe. Harry se faufile en douce sur ce tournage mystérieux et découvre que le cinéaste qui tourne sous un pseudonyme n'est autre qu'Alfred Hitchcock! Et voilà qu'en plus Harry remplace un jeune comédien à la dernière minute! C'est le rêve d'une vie pour le jeune garçon qui va errer sur le plateau jour après jour afin d'étudier les techniques du grand maître. Il sympathise avec les comédiennes du film, Madeleine qui ne cesse de le remettre à sa place, et Veronica West, la star du film dont Harry est amoureux. Il devient aussi ami avec le coiffeur du plateau, un joueur et parieur maladif. Mais alors que tout se déroule parfaitement, Harry va faire une choix bien malheureux qui va l'entraîner dans une aventure désastreuse, le marquant à jamais.
J'ai vraiment adoré cette histoire. Harry est un garçon vif mais un brin naïf. Passionné de cinéma, nous suivons à travers son regard quelques moments de tournage, décrits avec beaucoup de détail. On se croirait réellement à l'âge d'or du cinéma hollywoodien. J'ai beaucoup aimé sa rencontre avec Madeleine et leurs chamailleries, ainsi que la scène sur la plage avec Veronica. Roman d'aventure, mystère autour de l'échec d'un film et de la disparition de sa bobine, intrigue de gangsters, espoirs et déceptions sont au rendez-vous avec ce récit. C'est d'autant plus un plaisir à lire que la romancière a un ton mordant et a glissé quantité de subtiles références à l'univers du cinéma dans le texte. Les titres de chapitres évoquent aussi des films.
Harry Bonnet a seize ans et vit à Paris lorsque son père cuisinier et aussi cinéphile que lui, est engagé par une célèbre actrice pour cuisiner dans sa demeure Hollywood. Leur arrivée en Californie se fait sur des chapeaux de roues après une histoire de demi-caille, de restaurant et de gifle. L'Amérique c'est le rêve pour Harry : le soleil, la plage, le cinéma. D'ailleurs son père est engagé sur un tournage où il gère la cantine de l'équipe. Harry se faufile en douce sur ce tournage mystérieux et découvre que le cinéaste qui tourne sous un pseudonyme n'est autre qu'Alfred Hitchcock! Et voilà qu'en plus Harry remplace un jeune comédien à la dernière minute! C'est le rêve d'une vie pour le jeune garçon qui va errer sur le plateau jour après jour afin d'étudier les techniques du grand maître. Il sympathise avec les comédiennes du film, Madeleine qui ne cesse de le remettre à sa place, et Veronica West, la star du film dont Harry est amoureux. Il devient aussi ami avec le coiffeur du plateau, un joueur et parieur maladif. Mais alors que tout se déroule parfaitement, Harry va faire une choix bien malheureux qui va l'entraîner dans une aventure désastreuse, le marquant à jamais.
J'ai vraiment adoré cette histoire. Harry est un garçon vif mais un brin naïf. Passionné de cinéma, nous suivons à travers son regard quelques moments de tournage, décrits avec beaucoup de détail. On se croirait réellement à l'âge d'or du cinéma hollywoodien. J'ai beaucoup aimé sa rencontre avec Madeleine et leurs chamailleries, ainsi que la scène sur la plage avec Veronica. Roman d'aventure, mystère autour de l'échec d'un film et de la disparition de sa bobine, intrigue de gangsters, espoirs et déceptions sont au rendez-vous avec ce récit. C'est d'autant plus un plaisir à lire que la romancière a un ton mordant et a glissé quantité de subtiles références à l'univers du cinéma dans le texte. Les titres de chapitres évoquent aussi des films.
