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Critique de Phanette6312


Dernier opus de la trilogie de Jim Fergus, extraordinaire conteur des grands espaces américains, Les Amazones est un vibrant hommage à l'humanité. Au-delà des sanglantes batailles entre l'armée américaine et les peuples indiens, Jim Fergus parvient à nous dépeindre avec tant de réalisme des personnages complexes, attachants ou épouvantables (le glaçant Jules Seminole, qui surgit tel un fantôme au moment où l'on s'y attend le moins), et parfois un peu des deux. Dans ce dernier tome, nous assistons à la rencontre des héroïnes des 2 premiers tomes, May et Molly. Personnages de caractère, elles sont traitées à égalité dans cette histoire et deviennent même amies. L'histoire se déroule sous nos yeux à travers les journaux intimes de ces 2 femmes, retrouvée par Molly Standing Bear, descendante de Molly, qui s'éprend de Jon Dodd, descendant de May.
Grâce à ces personnages ancrés dans la réalité actuelle, Jim Fergus peint une critique acerbe de la société américaine d'aujourd'hui, où les peuples indiens sont toujours mal considérés, où les femmes sont beaucoup plus agressées que les femmes américaines, et subissent de nombreux abus sans que l'Amérique ne s'en émeuve, comme si les femmes indiennes n'existaient pas. L'auteur leur rend hommage en développant ces personnages féminins à la fois courageux et forts, contraints à des choix difficiles et en proie au doute parfois, mais qui ne renoncent jamais.
Et au milieu de ces femmes, 2 personnages masculins évoluent sans jamais prendre leur place, et valent qu'on les évoque également : le cow-boy Chance, qui a un peu de sang indien, et s'est épris de May, pour laquelle il sera capable de tout, et Jon Dodd, journaliste amoureux de Molly Standing Bear...
Et si l'avenir résidait dans ces humains au sang-mêlé, qui ont su transcender les qualités de leurs ancêtres pour devenir des Hommes dont le courage n'égale que la bonté ?
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