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Critique de Walden-88
Si vous pensez trouver ici une chronique, saison par saison, de l'histoire de Manchester United sous l'ère Ferguson, passez votre chemin. En effet, cette autobiographie ne suit pas d'ordre chronologique particulier; ce qui au début peut paraître un peu déroutant mais qui après réflexion apporte bien plus de consistance et de profondeur au livre. Sir Alex alterne entre des chapitres consacrés aux joueurs, aux entraîneurs, à la rivalité avec certains clubs ou encore des aspects de sa vie privée.
Il revient donc sur son immense carrière à United, lui qui en a fait le meilleur club d'Angleterre et un des tous meilleurs au monde. Ferguson évoque les joueurs qu'il a eu sous ses ordres (certains avec plus de réussite que d'autres). Des chapitres sont mêmes dédiés aux plus illustres tels Cantona, Rio Ferdinand, Cristiano Ronaldo, Ronney... Mes passages préférés concernent néanmoins la génération de 1992, ces jeunes formés au club et qui, pour certains, feront les beaux jours de United (Beckham, Scholes, Giggs et les frères Neville) ainsi que le bouillant Roy Keane et "ses humeurs noires".
C'est aussi la vie d'un homme, cet Ecossais, ancien joueur de foot, qui devint à force de travail et d'abnégation un des meilleurs managers de l'histoire. Mais derrière cette réussite se cache, une femme, Cathy, son épouse, qui a été d'une aide précieuse pendant toutes ces années, sa famille aussi, ses fils et ses nombreux petit-enfants. Sir Alex explique que pour supporter la pression plusieurs décennies, il faut avoir une soupape de sécurité, ou autrement dit des loisirs ou hobbies. On apprend donc que lorsqu'il entraînait encore en Ecosse, il possédait plusieurs pubs, qu'il est passionné de courses hippiques, c'est un grand amateur de vins, il possède un appartement à New York et s'y rend avec sa famille dès que possible. Il lit également tout ce qu'il trouve sur la Guerre de Sécession, JFK ou les spots US.
Cette autobiographie ravira les fans de Manchester United ainsi que les amateurs de foot anglais mais cela serait réducteur de dire que ce n'est qu'un livre sur le foot. En effet, on apprend énormément sur la vie de Ferguson et sur le management en général. Il donne des recommandations sur la gestion d'un groupe, pour faire face aux périodes difficiles, aux médias, gérer les rivalités. Plusieurs fois, j'y ai retrouvé des situations similaires s'appliquant à mon entreprise. Alors cessez de lire L'Art de la guerre de Sun Tzu ou le Prince de Machiavel, Sir Alex a, lui aussi, de bons conseils à vous donner !
Il revient donc sur son immense carrière à United, lui qui en a fait le meilleur club d'Angleterre et un des tous meilleurs au monde. Ferguson évoque les joueurs qu'il a eu sous ses ordres (certains avec plus de réussite que d'autres). Des chapitres sont mêmes dédiés aux plus illustres tels Cantona, Rio Ferdinand, Cristiano Ronaldo, Ronney... Mes passages préférés concernent néanmoins la génération de 1992, ces jeunes formés au club et qui, pour certains, feront les beaux jours de United (Beckham, Scholes, Giggs et les frères Neville) ainsi que le bouillant Roy Keane et "ses humeurs noires".
C'est aussi la vie d'un homme, cet Ecossais, ancien joueur de foot, qui devint à force de travail et d'abnégation un des meilleurs managers de l'histoire. Mais derrière cette réussite se cache, une femme, Cathy, son épouse, qui a été d'une aide précieuse pendant toutes ces années, sa famille aussi, ses fils et ses nombreux petit-enfants. Sir Alex explique que pour supporter la pression plusieurs décennies, il faut avoir une soupape de sécurité, ou autrement dit des loisirs ou hobbies. On apprend donc que lorsqu'il entraînait encore en Ecosse, il possédait plusieurs pubs, qu'il est passionné de courses hippiques, c'est un grand amateur de vins, il possède un appartement à New York et s'y rend avec sa famille dès que possible. Il lit également tout ce qu'il trouve sur la Guerre de Sécession, JFK ou les spots US.
Cette autobiographie ravira les fans de Manchester United ainsi que les amateurs de foot anglais mais cela serait réducteur de dire que ce n'est qu'un livre sur le foot. En effet, on apprend énormément sur la vie de Ferguson et sur le management en général. Il donne des recommandations sur la gestion d'un groupe, pour faire face aux périodes difficiles, aux médias, gérer les rivalités. Plusieurs fois, j'y ai retrouvé des situations similaires s'appliquant à mon entreprise. Alors cessez de lire L'Art de la guerre de Sun Tzu ou le Prince de Machiavel, Sir Alex a, lui aussi, de bons conseils à vous donner !
