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Critique de marina53


Un grand merci à Babelio et aux éditions Michel Lafon...

À Graceland, une vieille bâtisse assez moche perdue au milieu d'un parc gigantesque, les patients, pour la plupart, promènent leur mélancolie et leur mal-être. C'est dans cet hôpital psychiatrique que Hugo, 17 ans, passe ses journées, monotones et grises en ces jours automnaux, après avoir tenté de sauter par la fenêtre du lycée. Il supporte assez mal cet environnement habité par des cas très spéciaux et dans lesquels il ne se reconnaît pas, lui-même atteint du syndrome du papillon. Alors qu'il se balade dans le parc, il aperçoit, allongée sur le banc vert, sous le grand chêne, une jeune fille rousse, tatouée et aux superbes yeux verts, les écouteurs dans les oreilles. Attiré aussi bien qu'intrigué, il s'approche d'elle et entame la conversation. Morgane Saint-James, volubile, lui parle facilement, passant d'un sujet à l'autre mais surtout passionnée par les génies atteints du syndrome d'Asperger. Hugo tombe aussitôt sous son charme et un rendez-vous est pris pour le lendemain au même endroit...

Avec ce roman, Maxence Fermine s'essaie à la littérature pour adolescents. Malheureusement un roman en demi-teinte pour celui qui sait manier avec tantôt poésie et douceur tantôt avec une imagination fertile les mots. L'auteur dresse le portrait d'un adolescent pas comme les autres. Atteint du syndrome du papillon, celui-ci n'arrive pas à prendre de décision. Interné à Graceland, sa rencontre avec Morgane Saint-James va le bouleverser. L'auteur use (et abuse parfois) du langage parlé pour se mettre dans la peau du jeune garçon qui s'adresse directement au lecteur. Les personnages manquent parfois de consistance et les parents sont inexistants. L'on attendait peut-être plus de cette rencontre magique aux yeux d'Hugo, un peu plus d'intensité dans les sentiments et les émotions. Malgré cela, ce roman se laisse lire non sans déplaisir, l'auteur nous offrant de belles réflexions sur la vie et de sympathiques clins d'oeil à tous ces génies atteints d'Asperger.
Dommage cette quatrième de couverture trop bavarde...
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