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Critique de Petitebijou


Le tome 5 est une merveille. Nous sommes dans les années 50, et Jacques Ferrandez fait la part belle aux femmes, à l'image de la jolie Marianne, amoureuse de peinture, qui n'a pas froid aux yeux, partant sur les traces du peintre Joseph Constant qui inaugure la saga dans le tome 1. Les paysages algériens se diversifient, l'amour tient le haut de l'affiche, à travers les jeunes corps baignés de sensualité qui s'éveillent avec passion. Mais c'est la Casbah d'Alger que Jacques Ferrandez met en lumière, et son Cimetière des Princesses. La figure d'Albert Camus apparait en filigrane comme une future conscience intellectuelle. Dans ce tome, une certaine nostalgie, notion qui s'agissant du conflit algérien pèse un poids considérable, parfume chacune des pages, nostalgie assumée des paysages, parfums, odeurs de cuisine...
Le dessin de Jacques Ferrandez prend de l'ampleur, dévore parfois la page, reléguant les hommes à un rôle secondaire par rapport à une nature écrasante et majestueuse. Cette nature va rappeler ses droits notamment avec le tremblement de terre d'Orléansville en 1954. le tableau de Joseph Constant sera détruit. C'est la fin d'une époque, celle des illusions.
Lien : http://parures-de-petitebijo..
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