En terminant ce roman, mes sentiments furent partagés. D'un côté, on ne peut qu'admirer la manière dont le thème de la « femme abandonnée » est traité puisque
Elena Ferrante exprime une sorte de vide, de désespoir profond face à l'abandon de l'être aimé. Pour autant, l'écriture et le rythme du récit ouvre la porte à une certaine lassitude. Olga se retrouve dans une position parfois caricaturée qui fait penser au mythe de « la femme hystérique », ce que je déplore.
En outre, ce roman est une lecture recommandable car il traite d'un sujet commun, que chaque femme peut être amenée à vivre et qui peut nous plonger dans un état dépressif et incompréhensible, aux yeux des autres. Cependant, le côté caricatural de l'écriture m'a déplu et je pense qu'
Elena Ferrante aurait pu faire preuve de plus de nuances, dans la composition de son personnage, qui cède à la folie.
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